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dimanche 15 novembre 2020

La semaine en bref #149

 


Lundi:

Ayant rendu une traduction hier et pas encore reçu le texte de la suivante, je décide de m'accorder une semaine de repos bien mérité. Du coup, évidemment, je me lève avec une migraine de basse intensité qui m'empêche d'attaquer ma To Do List de congés. (Ne riez pas: j'ai du retard de compta pro à rattraper; cette étagère à vernis ne se posera pas toute seule, et ce projet de carnet d'oiseaux ne se peindra pas par l'opération du Saint-Esprit.)

Vers 19h, alors que je peste contre cette journée improductive, mon éditrice m'envoie le texte de ma traduction suivante. Nos messages se croisent. Moi: "Je peux vous la rendre le 10 décembre." Elle: "C'est assez pressé, il me la faudrait pour le 10 janvier." A moins que ce soit pour le 10 janvier 2020, ça devrait le faire, donc.

Mardi:

 Parce que j'ai un colis La Redoute à renvoyer et que le Point Colis se trouve au drive, je pousse jusqu'au grand Carrefour de Monpatelin pour le plein hebdomadaire de mon frigo. Il fait beaucoup trop beau pour la saison, mais je n'ai pas la bande passante pour m'en inquiéter en ce moment. Les clients sont raisonnablement nombreux et tous masqués (enfin je crois, parce que j'avais tellement de buée sur mes lunettes que je les ai enlevées et que je fais mes courses quasi en aveugle). Et il y a des Danette Pop aux billes trois chocos, hourra!

Mon éditrice, en réponse à mon mail d'hier: "Vous êtes parfaite". Moi dans ma tête: "JE SAIS." Moi par écrit, modestement: "Tant mieux si ça permet de faire gagner du temps à tout le monde". 

Mercredi:

 Il paraît que c'est férié. A ce stade, les jours de la semaine se confondent tellement que si je ne tenais pas cette rubrique, je pourrais aussi bien croire qu'on est mardi ou dimanche. Mais je note que ça n'est pas la peine de descendre quatre fois vérifier si le facteur est passé et s'il m'a apporté du courrier. 

Jeudi:

 Comme au printemps, j'avais décidé de laisser mes cheveux vivre leur vie jusqu'à la fin du confinement. Mais on m'a demandé de participer à une émission vidéo et là, je ressemble à un épouvantail avec ma frange en cours de repousse et mes deux centimètres de racines brun/gris/blanc. Donc, je me fends d'une retouche colo et d'un bon coup de ciseaux.

Vendredi:

 Je veux faire un cake aux olives, mais il ne me reste pas assez d'oeufs. Je veux reboucher les trous des poutres de ma mezzanine, mais il fait trop sombre aujourd'hui. Je veux monter les deux commodes que Chronopost est censé me livrer cet après-midi, mais le colis ne contient que le troisième article de ma commande (un cache-pot beaucoup trop grand). 

 La poisse: le service client d'Ikea n'est joignable que par téléphone. Après 25 mn d'attente, mon interlocutrice m'affirme que mes commodes sont en route séparément et me communique leur numéro de Chronopost... celui de la livraison d'aujourd'hui, m'aperçois-je une fois que j'ai raccroché. Et le site d'Ikea comme celui de Chronopost n'en démordent pas: mes deux commodes m'ont été remises. 

 La seconde fois, je patiente 50 mn avant de réussir à joindre quelqu'un. Je me demande s'il faut passer un test de sadisme pour être habilité à choisir la musique d'attente des services client, ou si même le plus beau morceau de Vivaldi me donnerait envie de me jeter par la fenêtre à la 117ème écoute d'affilée. J'appelle depuis ma ligne fixe et je n'ai qu'une crainte: que la batterie de mon téléphone sans fil lâche avant la résolution du problème. 

 Une fois qu'une dame très aimable m'a assuré qu'on me livrera les commodes manquantes "à partir du 24", j'estime que je mérite une petite récompense pour être restée relativement calme durant tout le processus. J'appelle donc le nouveau Jap' qui livre sur Monpatelin. Les california rolls et les makis sont très corrects, et j'aime beaucoup les mochis au chocolat. En revanche, les nouilles sautées sont assez dégueu.

Samedi:

 Troisième jour de migraine de la semaine; ah j'en aurai bien profité de mes pseudo vacances! (Non.)

Dimanche:

 Après m'être beaucoup battue avec la soixantaine de pièces uniformément bleu ciel qui restaient, je termine enfin mon puzzle Piece & Love. Jamais je n'avais passé autant de temps sur un modèle. N'ayant pas l'intention de le garder, je propose de le donner sur Instagram, et en moins d'une heure, trois personnes intéressées se manifestent. Le gros mot en kit, ce segment de marché sous-exploité.

 Quand j'ai choisi de rester ici plutôt que de remonter à Bruxelles en vitesse avant le début du second (deuxième?) confinement, c'était parce que je préférais qu'on se manque plutôt qu'on s'engueule. Mais apparemment, y'a moyen de cumuler. 

 Ce week-end, j'aurais dû être avec ma famille. Au lieu de ça, je suis: triste triste triste. Heureusement que je reprends le boulot demain, ça m'occupera la tête. 

Rappel: Si ce n'est pas déjà fait, vous avez jusqu'à demain soir minuit pour tenter de gagner un calendrier de l'Avent Kiehl's en participant à ce concours.


2 commentaires:

  1. Mais comment peux-tu douter de leur parole ? Bien sûr que tes commodes ont été livrées... Tu as juste dû les poser dans un coin et les oublier ! ^^

    L'info qui m'a réjouie hier : les ventes de raclette et d'appareils à raclette ont été multipliées par 3 depuis le début de ce confinement, par rapport aux ventes en cette même période habituellement...Je me demande avec qui les gens des autres pays se consolent !

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  2. Je me suis faite la même réflexion ce matin. Tous les jours commencent à se ressembler. C'est la chose la plus angoissante qui soit, à mes yeux.

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