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dimanche 28 avril 2019

La semaine en bref #68




Lundi:
Après l'agitation émotionnelle extrême du week-end, je suis contente que ce jour férié nous permette de bosser tous les deux à la maison, sans rien ni personne pour troubler notre quiétude.
 J'ai récupéré mon à-plat facial, et les photos qu'en tire Chouchou ont beaucoup de succès sur Instagram, entrant presque aussitôt dans mon Top 10.

Mardi:
 Quand une de tes copines traverse une période pénible, mais qu'elle est trop loin pour que tu débarques chez elle avec du chocolat, des câlins et un super roman jeunesse histoire de lui changer les idées pendant son arrêt de travail: c'est nul.
 Une chouette traduction se profile pour le deuxième semestre - la suite du roman 9-12 sur lequel j'ai bossé en février. Ca ne résout pas mon problème immédiat, mais c'est toujours ça de pris!
 J'ai commencé le nouveau Katrina Leno à minuit une, dès que le fichier est arrivé sur ma Kindle. Je le termine vers 18h, hyper déçue par ce que je considère comme un livre très inférieur aux quatre autres que l'autrice avait sortis précédemment. (Si vous ne devez en lire qu'un, je vous conseille "Everything all at once".)

Mercredi:
 Chouchou passe sa journée d'anniversaire à attendre que le facteur lui livre son nouvel iPad, puis à tester le nouvel iPad en question et le stylet avec lequel il projette de se remettre à dessiner.
 Les gens qui vont dîner au Nuovo Rosso et qui prennent une entrée ou un dessert, voire les deux, en plus de leur gigantesque plat de pâtes: qui sont-ils? Ont-ils des gènes de Tardis, ou l'estomac connecté à un trou noir? Quels sont leurs réseaux pour évacuer les calories?

Jeudi:
 Entre le trop-plein de bouffe, le trop-chaud dans notre chambre, les ronflements de Chouchou et l'appréhension que j'ai toujours la veille de rentrer chez moi (le voyage en train va-t-il bien se passer? dans quel état vais-je retrouver l'appart'?), je ne réussis pas à m'endormir avant 6h du matin, pour me réveiller 1h30 plus tard après un horrible cauchemar d'invasion par de minuscules insectes rouges qui se changeaient en énormes larves rayées noires et jaunes quand je tentais de les écraser. Brrrr.
 L'état des lieux de notre secteur professionnel n'est guère folichon, mais je passe quand même un très bon moment chez Aubergine et Cie avec ma copine M. à discuter de nos mecs tellement-pas-faits-pour-nous-sur-le-papier-et-pourtant.
 Je retraverse Paris en sens inverse pour caser une visite rapide mais satisfaisante de l'expo Hey #4 à la Halle Saint-Pierre. Coup de coeur, notamment, pour les dioramas à base d'os d'animaux et de vestiges d'insectes morts réalisés par l'artiste Quan Wansanit Deslouis. Et une série de Photomaton débiles supplémentaire pour ma collec'!
 Gaby est venue me chercher à la gare et me conduit chez moi. En chemin, on cause traitement anti-fourmis: "Mais pourquoi tu t'embêtes à faire venir quelqu'un alors qu'il existe des produits super efficaces à 15 balles chez Leroyrama? On utilise ça depuis des années et c'est radical; on s'est débarrassés très facilement de la fourmilière qui s'était installée dans les combles de notre cuisine."
 21h45. Le pizzaiolo de Monpatelin livre-t-il encore à cette heure-ci? "Oui, jusqu'à 22h30", me répond-il au téléphone. "Génial! Je vais prendre une grande Sav-" "...Sauf aujourd'hui, où j'ai un empêchement et où je viens juste de fermer." Damned.
 Je vais sur le site de l'Agessa pour voir le montant des cotisations que je dois régler par chèque au titre des 4 premiers mois de l'année. De mémoire, un peu moins de 2800€. Sauf que pour une raison inexplicable, le montant a diminué de moitié depuis mon dernier passage dans mon espace personnel. Et que le paiement par CB a été rétabli entre-temps. Vite, payons avant qu'ils changent d'avis!

Vendredi:
 La date limite de dépôt de la déclaration Agessa est mardi; il serait peut-être temps que je m'y attelle. Tiens, un de mes éditeurs a oublié de compter sur sa récap' fiscale une partie de l'argent qu'il m'a versé. Je le signale et reçois dans l'heure qui suit un rectificatif... toujours inexact, mais moins. Bah, à 20 balles près sur une année fiscalement blanche, je ne finirai probablement pas en prison.
 Arrivée du superbe puzzle Women march! illustré par Jennifer Orkin Lewis que j'ai eu un mal de chien à trouver en livrable pour la France. Je me dis: "Je vais juste faire le tour". Quand je me relève de mon canapé, il est une heure du matin, j'ai fini le puzzle, j'ai les yeux explosés, je ne me suis pas douchée de la journée, je n'ai pas fait mon yoga et je me suis contentée de grignoter debout devant le frigo ouvert. Je ne me félicite pas.

Samedi:
 Partie à la jardinerie pour acheter un sécateur, je rentre avec une énorme beaucarnéa. J'en ai déjà tué deux, mais l'espoir fait vivre (enfin, pas mes plantes, de toute évidence). Et puis jusqu'à ce qu'elle succombe comme les précédentes, elle rendra très bien dans ma salle de bain.
 Pour pouvoir commander un autre puzzle disponible seulement avec Amazon Prime, je souscris à l'essai gratuit de 30 jours et en profite pour regarder un spectacle de Caroline Vigneaux. Je ne connaissais pas cette humoriste; je la trouve très douée mais beaucoup moins mon style que Marina Rollman.

Dimanche:
 Un peu avant 14h, je mets le point final à ma traduction d'un roman de fantasy jeunesse dont j'ai adoré la fin. Me voilà de nouveau au chômage technique pour une durée indéterminée. Cette fois, je vais tâcher de bien le vivre.
 Et justement, histoire de ne pas me laisser abattre: je vais manger une glace sur le port, au Chamo qui vient juste de rouvrir après des mois de travaux, avec de vieux potes de jeu de rôles. Il manque un mot dans la langue française pour décrire ce mélange de nostalgie douce et de familiarité réconfortante qu'il y a à fréquenter encore des gens 30 ans plus tard, même de loin en loin.
 Bon, il n'a pas leaké, l'épisode de cette semaine? Sûr et certain?

7 commentaires:

  1. J'adore les puzzles de l'illustrateur Colin Thompson, j'en ai plusieurs dont... celui-là : https://www.ravensburger.fr/produits/puzzle/puzzle-adulte/puzzle-5000-p-ville-bizarre-colin-thompson-17430/index.html !
    Et sinon, le résumé de ta dernière traduction me fait très envie :)

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  2. @Allie: il est beau, mais 5000 pièces, ça doit prendre une place de malade, je ne sais même pas où je pourrais me mettre pour le faire!

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  3. @Armalite : oui, c'est le problème... D'ailleurs, pour être honnête, je doute de le refaire un jour (à moins de traduire le prochain Harry Potter et d'emménager dans un loft de 100 m2. Ou de gagner au loto, au choix).

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  4. J'ai lu Everything all at once car je me fie souvent à tes conseils lecture... Bref, j'ai détesté ! Pas grave, ça arrive, mais je suis déçue d'être passée à côté du bouquin :(

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  5. @chouvelle: On ne peut pas gagner à tous les coups... Le réalisme magique, c'est particulier - on accroche ou pas. Moi j'adore en général!

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    1. D'habitude j'aime aussi, mais la je suis passée complètement à côté du bouquin... As tu lu "the Astonishing colour of after", qui mixe réalisme magique, synesthésie, Taiwan, (trigger warning: suicide de la maman), il est long mais il m'a scotchée !

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  6. @chouvelle: Oui, je l'ai lu à l'époque de sa sortie; il était bien écrit et très original mais l'histoire n'avait pas beaucoup résonné en moi.

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