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dimanche 11 novembre 2018

La semaine en bref #44





Lundi:
Pour valider mon Museum Pass, je dois télécharger un portrait en ligne. Les deux premières fois, l'application me dit: "Nous ne reconnaissons pas de visage sur cette photo". Je suis quoi, un fantôme?
★ Le reste de ma journée de chômeuse technique: ajuster le rembourrage de mon oreiller orgasmique, ranger le linge sec, vider et remplir le lave-vaisselle, préparer un gâteau au yaourt qui refuse de lever une brique vaguement comestible, faire la séance de yoga la plus difficile depuis le début du programme de 30 jours, aller me promener au parc en quête de jolies couleurs d'automne, lire deux bédés chez Filigranes, racheter du lait, préparer ma soupe de gnocchi aux légumes pour le dîner, m'ennuyer ferme devant l'épisode 304 de "This is us".  Au secours.

Mardi:
★ Bon sang mais qu'est-ce que je m'emmerde... J'en suis réduite à faire ma lessive à la main de trucs fragiles qui moisissent au fond du panier à linge depuis des mois (voire des années).
★ Installation de l'OS Mojave rapide et sans problème apparent. C'est louche.
★ A une heure du matin, au lieu de dormir, Chouchou et moi regardons des vidéos de chauve-souris rescapées nourries au biberon sur Instagram. Tout est normal. 

Mercredi:
Les Démocrates ont repris le contrôle de la Chambre! Je suis agréablement surprise de me réveiller dans un monde un chouïa moins terrifiant qu'hier. Et puisqu'il n'a pas remporté les élections au Texas, le très prometteur Beto O'Rourke sera libre de se lancer dans la course à la présidentielle de 2020.
 Je retrouve Sophie-Grosquick au Hana pour un lunch coréen. Comme j'ai prévu de faire un risotto le soir, je me décide enfin à goûter le japche (nouilles de patates douces sautées) à la place de mon sempiternel bibimbap, histoire de ne pas manger du riz blanc deux fois dans la même journée. Hé ben, bof. Heureusement, la conversation a plus de saveur que mon plat.
 Ma mère m'envoie un mail intitulé "Faut pas désespérer". Un instant, je me dis: "Merde, comment elle sait que j'ai pas de boulot en ce moment et que ça me mine? Elle est tombée sur mon blog par hasard? Ou alors, elle s'est subitement fait pousser une conscience politique et elle parle des midterms américains?". En fait, elle veut juste me signaler que la carte postale envoyée de Hong Kong le 22 septembre vient d'arriver dans sa boîte à lettres. Mieux vaut tard que jamais.

Jeudi:
 J'invente le BDSM gériatrique avec mon pote Gérard. Il faut vraiment que je récupère du boulot avant de lâcher sur le monde des manuscrits intitulés "Suce-moi sans ton dentier" ou "Prends-moi sauvagement sur le monte-escalier". (Rejeté: "50 nuances de tisane", mais mon collègue JDB a suggéré un fort pertinent "50 nuances d'Earl Grey". Mmmh. Ca mérite  réflexion.)

Vendredi:
 Soudain, je réalise que j'ai dans mes contacts Facebook un éditeur jeunesse que je ne connais pas personnellement et n'ai pas encore démarché - alors que j'adore ce qu'il fait. Je me fends aussitôt d'un message privé plein d'enthousiasme... auquel il me répond gentiment que puisque j'aime sa collection, je devrais m'être rendu compte qu'il ne publie que des auteurs français. Morte d'embarras je suis.
 2 séances avec Adriene aujourd'hui. A ce train, je me serai reconvertie dans l'enseignement du yoga avant d'avoir mis la main sur une autre trad.
 On teste "The Romanoffs". Les épisodes sont longs comme un jour sans pain (plus d'1h20), et le premier au moins est d'une mollesse... Sans autre fil rouge que "Tous ces gens se prennent pour des descendants de la famille impériale russe massacrée en 1918", ça va vite devenir chiant. 

Samedi:
 Je me lève avec une Idée. Je ne dis pas qu'elle est géniale ou qu'elle a un potentiel dément; je dis qu'elle sera très instructive à mettre en application et que j'ai besoin d'un projet pour m'occuper, alors pourquoi pas? Du coup, je passe une grande partie de la journée à me familiariser avec des outils inconnus. 
Avec l'aide d'eBry (merci encore à lui), Chouchou va récupérer la vieille lavante-séchante de M&M. Volà qui devrait nous aider à gérer le problème d'humidité dans l'appartement cet hiver.
 A l'entrée du Delhaize où nous nous apprêtons à faire nos courses hebdomadaires, nous sommes accostés par une bénévole: "Bonjour, nous appartenons à..." "La plateforme citoyenne de soutien aux réfugiés, je sais. Je m'étais portée volontaire pour faire la collecte avec vous, mais je n'ai jamais eu de réponse." "Ca arrive parfois; on reçoit tant de mails!". A défaut d'avoir passé mon après-midi à accoster des inconnus pas forcément réceptifs (ce qui aurait sûrement été une bonne expérience mais que, pour tout dire, j'appréhendais un peu), j'achète des provisions à donner.

Dimanche:
 Levée à 10h30. Encore quinze jours d'inactivité et je n'émerge pas avant l'heure du goûter. Un mois, et je me fossilise.
 Chouchou me demande d'ajouter une dosette de ses protéines véganes à la ma pâte de mon banana bread, pour voir. Il trouve le résultat délicieux; je le trouve infâme. Du coup, il hérite du cake entier. J'ai comme l'impression de m'être fait avoir.
 La découverte du week-end: tout paraît facile jusqu'à ce qu'on essaie de le faire soi-même. Mais la première partie de mon mini-projet est bouclée. Je vais plancher sur la seconde cette semaine, et j'espère pouvoir révéler le résultat le week-end prochain. Ouais, j'aime bien quand les choses ne traînent pas.

2 commentaires:

  1. En septembre-octobre, j'ai eu plus d'un mois sans réellement de boulot non plus. A attendre que mes clients m'envoient enfin ces p..... de matériel dont j'ai besoin pour bosser. J'ai cru péter un câble. Un mois de chômage technique quand on est indé, c'est juste intenable... Bon courage !!
    (Et je serais bien du genre à faire la même boulette avec l'éditeur, je compatis :))

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  2. Tu mets du soleil dans ma journée avec tes petites mésaventures, merci !

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