C'est la très belle couverture française de ce roman américain qui a attiré mon attention au début de l'été chez Cook&Book. Parce que c'était un grand format à presque 20€, j'ai préféré commander sur Amazon la VO qui coûtait moitié moins cher. Puis, pour une raison que j'ignore, je n'ai pas cessé de recevoir des mails comme quoi l'envoi de mon livre était reporté à une date ultérieure. Quand j'ai fini par le recevoir durant les vacances de Noël, j'avais presque oublié son existence.
Carolina est une jeune noble italienne un peu sauvage, dont le passe-temps préféré consiste à observer le lac que son père lui a offert pour un de ses anniversaires. Bientôt, elle épousera Pietro, le célibataire le plus convoité de la région. Son bonheur devrait être parfait. Hélas, Carolina est en train de devenir aveugle, et personne dans son entourage ne veut la croire hormis son ami d'enfance - un inventeur méprisé de tous répondant au nom de Turri. Lorsque sa vue l'abandonne tout à fait, celui-ci conçoit une étrange machine pour permettre à Carolina de communiquer par écrit avec son entourage. Naît entre eux une histoire d'amour qui va bouleverser leur vie...
Librement inspiré de l'invention de la première machine à écrire, "La comtesse et les ombres" (en VO: "The Blind Contessa's New Machine") est une fable poétique et sensuelle que j'ai adorée, me retenant pour ne pas engloutir ses 200 petites pages en une seule soirée. Ses scènes courtes, dans lesquelles se mélangent la réalité et le rêve, s'enfilent comme les perles d'un collier. Cependant, je me dois de préciser que j'ai lu sur Amazon et sur quelques blogs francophones de très mauvaises critiques de la VF, accusée d'avoir un style plat et des tournures de phrase à la limite du ridicule. Je crains donc que la traduction ne soit pas à la hauteur de l'original, et recommande à ceux d'entre vous qui seraient tentés par cet ouvrage de l'acheter plutôt en anglais - d'autant que le vocabulaire n'est pas compliqué et que ça leur fera un très bon exercice de lecture!
Tentatrice, l'île de la tentation à toi toute seule même... comment veut-on que je fasse des économies...:-)
RépondreSupprimerUn livre, c'est pas une dépense, c'est un investissement culturel. (Et si tu veux, je te prête mon exemplaire puisqu'on se voit ce week-end.)
RépondreSupprimer"Un livre, c'est pas une dépense, c'est un investissement culturel."
RépondreSupprimerJe suis d'accord, mais mon porte-monnaie pleure quand même ^^°
Mélusine