tag:blogger.com,1999:blog-13196880.post641798922968183912..comments2024-01-09T20:51:44.341+01:00Comments on Le rose et le noir: Un Vrai TravailUnknownnoreply@blogger.comBlogger5125tag:blogger.com,1999:blog-13196880.post-81864517262857630442018-01-30T21:35:12.040+01:002018-01-30T21:35:12.040+01:00Mes parents m’ont seulement poussé pour « ne pas ê...Mes parents m’ont seulement poussé pour « ne pas être femme de ménage comme maman » (ce qui était très dénigrant pour le travail de maman qui faisait un boulot essentiel), du coup ils ont un peu été dépassés par mon parcours d’etude et de travail (et moi très seule). Et en ayant idéalisé ce que ça pouvait être de ne pas être femme de ménage, ma mère a toujours été un peu étonnée que je ne gagne pas plus après tant d’études. J’ai surtout gagné le droit de ne pas y laisser ma santé et d’être financièrement confortable. Aujourd’hui, les choix que j’ai fait m’ont mené à gagner moins mais depuis, je ne ressens plus jamais ce fameux sentiment d’imposture. Ce que je fais est perfectible et j’ai encore à apprendre mais je suis à la bonne place. Mon compagnon l’observe de l’extérieur et constate aussi que je fais dans la vie ce pourquoi je suis faite. Tout roule donc, sauf cette sensation de ne pas savoir si je pourrai continuer ce travail toute la vie, parce qu il est lourd aussi, tout en Sachant que je ne pourrai plus jamais vouloir complètement autre chose. Le travail consiste à contester et déconstruire tout le temps le monde dans lequel on vit en contact avec les pires violences qu’il produit (avec des moments magiques de partage mais ça reste dur). Je n’ai plus aucune zone de confort d’esprit. J’aimerai parfois faire autre chose, pendant 5 min seulement et retrouver ma bulle. Nessnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-13196880.post-1090879678077749552018-01-30T16:44:35.385+01:002018-01-30T16:44:35.385+01:00***légitimer***légitimerAnanoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-13196880.post-68963885832764063972018-01-30T12:21:13.764+01:002018-01-30T12:21:13.764+01:00Mes parents, qui n'ont pas vraiment eu de &quo...Mes parents, qui n'ont pas vraiment eu de "vrai travail" ne nous ont jamais, mon frère et ma soeur, poussés dans ce sens. Ils nous ont poussés à faire ce que l'on voulait faire, à ne pas être esclave d'un travail qui ne nous plait pas - à penser le travail au mieux comme un lieu d'épanouissement, au pire comme un moyen de payer les factures. Je me demande souvent comment aurait été ma vie professionnelle, actuellement plus qu'aléatoire, s'ils nous avaient poussés de manière différente. Est-ce-que j'aurais été plus ambitieuse ? Est-ce-que j'aurais tenté davantage de choses ? Est-ce-que j'aurais eu "une vraie vie professionnelle" ? ElanorLaBellehttps://www.blogger.com/profile/04684269649223792116noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-13196880.post-89925020555955626642018-01-30T08:58:18.320+01:002018-01-30T08:58:18.320+01:00Oh ! Cette phrase !
"De quel droit? Pourquoi...Oh ! Cette phrase ! <br />"De quel droit? Pourquoi une telle chance, que j'avais toujours vaguement l'impression d'avoir volée?"<br />ça résume tellement ce que je me dis quasiment tous les matins en me levant. J'ai fait des études sérieuses pour avoir un Vrai Boulot Sérieux que j'ai gardé pendant 10 ans. <br />Et cette semaine, 6 ans plus tard, on m'invite à rejoindre une groupe professionnel regroupant des experts de mon nouveau secteur. Je me demande encore tout le temps "Pourquoi moi" alors que tant de gens galèrent et parfois échouent dans leur reconversion ? <br />(mon cerveau rationnel connait aussi toutes les bonnes raisons de ma réussite, mais c'est toujours le "Pourquoi moi" qui crie le plus fort.)Gaspardenoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-13196880.post-15667869948527344082018-01-30T08:38:59.865+01:002018-01-30T08:38:59.865+01:00Au moins, ça me semble plus sain de considérer le ...Au moins, ça me semble plus sain de considérer le travail comme un moyen de rémunérer ses dépenses et non pas sa vie tout entière, comme ce qu’on voit de nos jours : aucune délimitation entre la vie perso et la vie pro, exploitation en mode baby-foot et bière à volonté, brr.<br /><br />Autrement, je ne sais pas si c’est rassurant, mais même avec deux facs de langues et un diplôme de traduction derrière moi, je ne me sens toujours pas légitime : j’ai pas fait des études littéraires, j’ai pas passé assez de temps en terre germanophone, de toute façon, les traducteurs littéraires sont là grâce à leur talent, etc. C’est fatigant ^^<br /><br />Quant aux parents… ah, je ne sais pas par où commencer. Autant les miens se fichent que ce soit un « vrai » ou un « faux » travail que j’exerce, autant les pressions sont fortes pour que je bosse le week-end et/ou ouvre mon agence de traduction (ptdr). Histoire d’être une « vraie » patronne, sûrement.Anonymousnoreply@blogger.com