Ce petit village médiéval perché sur un escarpement et interdit aux voitures a su préserver tout son charme provençal. Ses ruelles pavées et tortueuses à souhait forment un micro-labyrinthe dans lequel il fait bon se perdre. Ses portes cochères sont propices aux étreintes furtives; ses multiples échoppes proposent bijoux en argent et en pierres semi-précieuses, bougies à l'ancienne, parfum d'ambiance artisanal, poèmes écrits à la demande du client, navettes à la fleur d'oranger, cigales en terre cuite, saladiers en bois d'olivier odorant, tableaux aux couleurs éclatantes comme les champs de lavande ou les flots de la Méditerranée. Les plantes grimpantes dégoulinent sur les façades et les jardinières fleurissent aux balcons en fer forgé. Depuis les fortifications, on peut embrasser du regard tout le paysage alentour avant d'aller se rafraîchir à la terrasse d'un charmant café.
samedi 31 juillet 2010
I love Le Castellet
Ce petit village médiéval perché sur un escarpement et interdit aux voitures a su préserver tout son charme provençal. Ses ruelles pavées et tortueuses à souhait forment un micro-labyrinthe dans lequel il fait bon se perdre. Ses portes cochères sont propices aux étreintes furtives; ses multiples échoppes proposent bijoux en argent et en pierres semi-précieuses, bougies à l'ancienne, parfum d'ambiance artisanal, poèmes écrits à la demande du client, navettes à la fleur d'oranger, cigales en terre cuite, saladiers en bois d'olivier odorant, tableaux aux couleurs éclatantes comme les champs de lavande ou les flots de la Méditerranée. Les plantes grimpantes dégoulinent sur les façades et les jardinières fleurissent aux balcons en fer forgé. Depuis les fortifications, on peut embrasser du regard tout le paysage alentour avant d'aller se rafraîchir à la terrasse d'un charmant café.
vendredi 30 juillet 2010
"The book of unholy mischief"

jeudi 29 juillet 2010
New bangs!
(Incidemment, pour montrer ce que je voulais, j'ai utilisé la photo de Sophie Marceau en couv du dernier numéro de ELLE. Je me demande sur qui je pourrais faire pression pour obtenir les mêmes jambes qu'elle?)
mercredi 28 juillet 2010
Les elfes meurent aussi (surtout si on les aide)
Bien que désormais convaincue de la malveillance et de la ruse de mes squatteuses hyménoptères, je jugeais extrêmement peu probable qu'elles se soient introduites dans le coffre où je garde quelques vieilles Barbie de collection pour déchausser l'une d'elles et venir déposer le fruit de leur forfait à l'autre bout de l'appartement.
Tout de même, j'étais perplexe.
Puis j'ai tourné la tête vers ma bibliothèque, et j'ai vu.
Gaella, guerrière elfe rousse et sévèrement nichonnée. Mon alter ego donjonnesque, jetée à bas de son socle, mutilée et dépouillée de son épée runique qui gisait quarante centimètres plus loin.
Elles sont quand même fortes ces bestioles. Elles auraient pu s'attaquer à mon Anita Bomba dont le chapeau-champignon est déjà ébréché suite à chute antérieure, à mon American McGee Alice que son couteau ensanglanté n'aurait probablement pas suffi à protéger, voire à ma collection de fées en bocal qui auraient jonché le sol d'éclats de verre traîtres sous les pieds nus. Mais non, elles ont porté leur choix sur la figurine qui me ressemblait le plus. ("Dans tes rêves", crie quelqu'un au fond de la salle. Oui, bon, d'accord: sur la figurine que j'avais le plus investie sentimentalement, ça vous va?)
De toute évidence, nous venons de monter d'un cran dans le vandalisme. De là à l'agression caractérisée, il n'y a qu'un pas. Je me demande s'il est bien sage pour moi de dormir ici cette nuit.
dimanche 25 juillet 2010
"Inception"

L'histoire, donc, pour les gens qui ne la connaîtraient pas déjà: Dom Cobb est un extracteur, capable de pénétrer dans les rêves d'autrui pour y dérober des renseignements - un talent qui lui a coûté la femme de sa vie et valu de devenir un fugitif recherché. En échange de la possibilité de rentrer aux USA pour y rejoindre ses enfants, il accepte la mission inverse de celles qu'il a l'habitude d'exécuter: tenter d'implanter une idée dans le cerveau de l'héritier d'un énorme groupe industriel...
Une chose est certaine: on ne s'ennuie pas pendant "Inception". Le film regorge de fusillades et de poursuites en voiture, au point de parfois ressembler à un James Bond, mais ce n'est absolument pas un film d'action linéaire. Le spectateur qui aime qu'on lui titille l'intelligence en aura pour ses dix euros et passera les trois jours suivants à échafauder des théories sur "la vraie histoire" tandis que
Cependant, ou bien certaines explications m'ont échappé (ce qui est fort possible étant donné la rapidité avec laquelle s'enchaînent les dialogues et les événements), ou il y a de grosses grosses failles de logique dans le scénario. Par exemple, c'est bien beau qu'un architecte construise un monde dans lequel projeter un dormeur, mais de quel manière ce monde est-il implanté dans le subconscient dudit dormeur? Ou encore: d'où vient la nécessité de synchroniser les "chocs" permettant aux agents de ressortir d'un rêve à plusieurs niveaux? C'est très compliqué à mettre en place, et le risque d'échec est énorme; pourquoi ne pas remonter les différentes couches du rêve graduellement? C'est le genre de questions sans réponse qui me gâchent un peu le plaisir. Quant aux cinq dernières secondes, je les voyais venir gros comme une maison depuis qu'il avait été posé qu'on pouvait prendre un rêve pour la réalité et inversément.
Mais bon, je chipote sans doute. Le fait est que j'ai beaucoup aimé "Inception". Je crois que c'était la première fois que j'appréciais Leonardo DiCaprio depuis "What's eating Gilbert Grape?", qui remonte quand même à un bail. J'étais contente de retrouver Ellen Page, et le reste du casting s'en sortait fort bien également. Et visuellement, le film est très réussi tant au niveau des décors que des effets spéciaux. Malgré mes réserves, j'ai marché jusqu'à la fin, et ça n'arrive pas souvent quand je vais au cinéma.
*D'ailleurs, je n'ai jamais reçu de SP pour ce bouquin-là, qui est aujourd'hui épuisé et introuvable à mon grand désespoir.
samedi 24 juillet 2010
SNCF, si, c'est possible... mais ça dépend des conditions
- le retirer en borne libre service, dans une gare ou une agence de voyage,
- se le faire envoyer gratuitement par courrier.
Longtemps, j'ai choisi la dernière solution (un peu par flemme, un peu pour économiser l'encre de mon imprimante: vous avez déjà vu la gueule des billets imprimés de la SNCF? entre les pubs et les zones noires, ils doivent bouffer une moitié de cartouche chacun).
Un jour de novembre 2009, j'ai oublié à la maison mon billet acheté 25€ en promo, et j'ai été obligée d'en racheter un à plein tarif (soit 145€) parce que la SNCF était paraît-il infoutue de le réimprimer. Ca m'a mise en colère, mais comme le train reste généralement moins cher et surtout moins polluant que l'avion, j'ai continué à le prendre.
Depuis quelque temps, ma réexpédition de courrier fonctionne mal (en dépit de trois réclamations différentes auprès de la Poste française). Du coup, j'ai décidé d'imprimer mes billets de train moi-même. Et que vois-je en haut de l'écran récapitulant les caractéristiques de mon prochain Bruxelles-Monpatelin? "Une pénalité de 5€ sera appliquée si le voyageur se présente sans avoir imprimé son billet".
Autrement dit, un billet imprimé par la SNCF oublié à la maison, et vous devez en racheter un. Mais un billet pas imprimé par vous, et il vous suffit de payer 5€ pour accéder normalement à votre place. La logique de la chose m'échappe totalement, mais une chose est sûre: dorénavant, je cocherai systématiquement la case "impression à la maison".
jeudi 22 juillet 2010
Dilemme de traductrice
Pour faire plaisir aux fans, à l'éditeur et aussi, accessoirement, à mon banquier et à mon dealer de chaussures, j'ai accepté de traduire le tome 12 de Série Préférée, un monstre de près de 2 millions de signes, en quelque chose comme deux mois et demi. Ce qui aurait été assez peinard si un certain nombre de facteurs ne s'étaient pas ligués contre moi. En tête: la chaleur étouffante dans notre appartement et... une tripotée de scènes de fesses toutes plus elliptiques les unes que les autres.
Passe encore que la description de chaque geste et chaque sensation prenne un paragraphe entier, dans lequel reviennent sans cesse les mêmes mots (ce qui ne gêne pas trop en anglais mais devient vite lourdingue en français). Non, ce qui me hérisse le poil, c'est que l'auteur n'emploie pas un seul terme anatomique. On est dans le registre BDSM orgiaque, avec des situations incroyablement osées, mais le sexe de l'héroïne n'est jamais appelé que "down there" ou autre formule équivalente, son clitoris "this special spot"... Quant au pénis de ses nombreux partenaires, il est assimilé à toute leur personne ("he was swollen") ou à ses caractéristiques physiques ("his hardness").
Ne pouvant soupçonner l'auteur de pudibonderie, j'en suis réduite à penser qu'il existe une raison logique à son choix de vocabulaire. Si elle utilisait certains mots, ses romans seraient peut-être considérés comme du porno et classés dans un rayon pas franchement grand public, ce qui pourrait nuire à ses chiffres de vente. J'avoue que sur ce point, je ne connais pas les usages en vigueur aux USA.
Bref, je ne la blâme pas, mais ça ne me facilite pas vraiment le boulot. Je ne peux pas rester aussi vague qu'elle, et je ne veux pas employer des mots d'argot car cela changerait complètement le ton de la narration. J'essaie donc de m'en tenir aux termes anatomiques susmentionnés... tout en ayant conscience que, dans l'intérêt de la fluidité de la lecture en français, je m'éloigne de l'original. Mon boulot consiste aussi à faire des choix, mais comme la traduction n'est pas une science exacte et qu'il y a rarement de solution unique à un problème donné, je peux être certaine qu'à un moment où à un autre, quelqu'un contestera ma décision et m'accusera d'avoir fait du mauvais travail. C'est la vie.
Dernier dilemme en date: l'héroïne couche avec un homme qu'elle vouvoie en français, bien qu'il soit son amant régulier (un choix que j'ai déjà dû justifier à peu près un million de fois). Dans le feu de l'action, elle crie "Fuck me". Alors, je traduis par "Baise-moi" ou "Baisez-moi"? Malgré la rupture de continuité, je vais opter pour la première solution, parce qu'il me semble que les circonstances sont assez intimes pour justifier une petite entorse aux règles de la bienséance. Mais je suis à peu près certaine que dans les semaines qui suivront la publication du bouquin, je vais recevoir des mails disant "Oui alors c'est quand même bizarre, elle le vouvoie avant et après mais pas pendant, je ne trouve pas ça très logique...". Si quelqu'un a les coordonnées d'Arielle Dombasle et de BHL, ça m'arrangerait qu'ils puissent me filer un mot d'excuse.
mercredi 21 juillet 2010
Soirée Rétro-Follies à l'Archiduc

Voilà comment hier soir, aux environs de 21h, Chouchou et moi avons rejoint à l'Archiduc Miss Sunalee, diane cairn, La Princesse et son
En résumé, une soirée sympathique entre amis, et un spectacle intéressant mais qui souffrait d'un certain manque de moyens. Quand on voit le nombre de spectateurs qu'il a attiré, il est toutefois permis d'espérer que ce genre d'initiative se développe à Bruxelles dans les mois ou les années à venir.
mardi 20 juillet 2010
Death Ride
Masque capillaire Nutri-Thermique Kérastase

Mais il y a quelques semaines, alors que je lui faisais part de ma déception concernant la fameuse BB Cream Erborian qui ravit pourtant toute la blogosphère beauté, La Princesse, curieuse, m'a proposé de récupérer mon tube à peine entamé en échange d'un masque hydratant spécial cheveux très secs qu'elle venait de recevoir dans... un colis publicitaire Kérastase. Je l'avoue, j'étais dubitative. Pourtant, au bout de quinze jours d'utlisation après chaque shampoing, force m'est d'avouer: j'adore le Nutri-Thermique. Facile à appliquer et à rincer, il ne nécessite qu'une pose très courte - le temps, mettons, de se raser les mollets. Il laisse les cheveux hyper doux, brillants et faciles à démêler. Et contrairement à celle de l'épouvantable H'suan Wen Hua de Lush, son odeur est légère et se dissipe très rapidement. Il se peut bien qu'à cause de lui, je sois obligée de revenir sur ma promesse solennelle.
lundi 19 juillet 2010
La disparition
"Cellule Disparitions, m'a-t-il expliqué, nous recherchons votre voisin du rez-de-chaussée."
Apparemment, la soeur de ce monsieur, inquiète de ne pas arriver à le joindre depuis une semaine, aurait alerté la police bruxelloise. J'ai répondu de mon mieux aux questions de l'enquêteur. Non, je n'ai pas vu monsieur D. depuis plusieurs semaines. Le voisin du 3ème est un étudiant slovène en vacances dans son pays depuis le début du mois. La voisine du 1er est brésilienne et je ne suis pas certaine qu'elle ne soit pas en vacances, elle aussi Les traces de pas d'homme au sous-sol, alors que le balai a été passé lundi dernier? Elles ont probablement été faites par mon compagnon, qui y descend la poubelle tous les soirs vu que les éboueurs ne passent que deux fois par semaine. Non, ma clé de boîte à lettres n'ouvre pas celles des autres résidents de l'immeuble, et je le prouve. Non, je n'ai pas le numéro de GSM de la voisine du 1er, mais vous pouvez le demander à la propriétaire qui tient le magasin de meubles un peu plus bas dans la rue. Je suis désolée de ne pas pouvoir vous aider davantage. Oui, laissez-moi votre numéro et mon compagnon vous appellera ce soir en rentrant du travail s'il a des informations à vous fournir.
Décidément, quand on vit en immeuble, les voisins sont une source inépuisable de divertissement. J'espère tout de même qu'il n'est rien arrivé de grave à Mr D...
Ici
Ici, il y a des pious dans tous les coins; chacun d'eux a son nom et sa personnalité, et la famille ne cesse de s'agrandir.
Ici, c'est un petit univers où se mélangent pin-ups et zombies; où la bibliothèque déborde de romans américains, de guides de voyage, de CD de yodel, de DVD de films hong-kongais et coréens ; où le bar abrite cinq sortes différentes de sherry et des verres tiki pastel; où la garde-robe recele robes et cardigans délicieusement rétro.
Ici, le maître de maison court tout nu dans le jardin pendant que sa chère et tendre surfe sur internet en quête d'une nouvelle paire de mary-janes.
Ici, on peut débarquer un soir avec le coeur plein de chagrin, se faire materner juste ce qu'il faut et repartir le lendemain matin avec les idées beaucoup plus claires.
Ici vivent des gens que j'aime.
dimanche 18 juillet 2010
Les Gens Que J'Aime
15 rue du Midi
1000 BRUXELLES
samedi 17 juillet 2010
Funny ad cards
Depuis presque deux ans, j'ai envoyé plus de 500 cartes postales à des inconnus du monde entier. Une fois, j'ai "pioché" l'adresse d'une des lectrices françaises de ce blog, et une autre fois, celle d'une amie qui vit en région parisienne. Il m'est arrivé de recevoir deux cartes identiques, dans l'image comme dans le texte, à quelques semaines d'intervalle: la première fois, d'une Finlandaise qui me racontait qu'elle avait deux saunas chez elle, un traditionnel et un électrique; la deuxième fois, d'une Roumaine qui avait collé le même petit laïus tapé à l'ordinateur au dos d'une photo d'un monastère moldavien. Et le mois dernier, j'ai dû écrire deux fois à la même Suissesse en l'espace de huit ou dix jours.
J'ai reçu des cartes d'endroits où je n'avais jamais eu envie de me rendre et qui m'ont pourtant donné des fourmis dans les jambes, et puis des cartes qui ont fait ressurgir plein de souvenirs parce qu'elles représentaient des endroits que j'avais déjà visités: le café Demel et l'Opéra de Vienne, Arches National Park dans l'Utah ou le lac Kawaguchi au pied du Mont Fuji. Des cartes touristiques bon marché sans doute achetées en nombre, et de ravissantes cartes d'art dont je devinais qu'elles avaient été choisies spécialement à mon intention. Des photos imprimées à la maison, des dessins d'enfant maladroits, des monstruosités pailletées, des recettes de cuisine dans des langues que je ne comprends pas, des chatons en-veux-tu-en-voilà. Toutes sans exception m'ont fait sourire de plaisir lorsque je les ai découvertes dans ma boîte aux lettres.
N'empêche que si on le pratique intensivement, Postcrossing n'est pas un loisir économique. En Belgique, les timbres pour envoyer une carte postale dans un autre pays d'Europe coûtent 0,90€, et les timbres pour envoyer une carte postale dans le reste du monde, 1,05€. A cela, il faut rajouter le prix des cartes elles-mêmes (de 0,25€ pour les cartes touristiques de base à près de 2€ pour certaines cartes d'art). Mon budget n'étant pas infini, je me suis donc mise à fouiller les présentoirs de cartes postales publicitaires qui fleurissent un peu partout dans les cinémas, les bars et les restaurants de Bruxelles. Parfois, on y trouve des choses très drôles, au point que j'en rafle quelques exemplaires pour envoyer et en prends aussi un pour moi. Quelques exemples parmi mes préférées:
"For once, the dark side saves the planet", clame cette publicité pour la journée nationale des économies d'énergie.
Une pub pour Coca-Cola qui met en scène Blanche-Neige et les sept nains dans un cinéma. La légende en flamand dit: "Ils furent heureux et regardèrent encore longtemps".
J'ai réservé cette "pause-pipi" à mes correspondants francophones, of course.
Ma dernière trouvaille en date, dans le hall de l'UGC DE Brouckère, me rappelle que je n'ai toujours pas vu la 6ème saison de Kaamelott...
vendredi 16 juillet 2010
Victoire!

Edit: Euh bon ben finalement, vu les tarifs de l'hôtel qu'on vise, on va plutôt partir début décembre... Il paraît que Lisbonne est très jolie avec ses éclairages de fête!
mercredi 14 juillet 2010
Not much to talk about
A part ça, Soeur Cadette a refusé un poste de DAF sur Washington et New York qui aurait probablement signifié une expatriation définitive pour elle et sa petite famille. Elle a décidé de rentrer à Toulouse comme prévu à l'issue de son contrat de 2 ans sur Dallas. Je me demande ce que j'aurais fait à sa place. D'un côté, un poste intéressant dans un endroit génial, avec sans doute un salaire à la hauteur. De l'autre, renoncer plus ou moins à tout ce qu'elle avait construit en France: sa maison, son réseau social... Apparemment, le choix n'a pas été facile, mais son issue doit avoir beaucoup soulagé mes parents qui redoutaient d'être plus ou moins privés d'Attila et de Cahouète (ou devrais-je l'appeler Peanut maintenant?).

* C'est là que je me rends compte que j'ai oublié de vous raconter la frustrantissime saga du croiseur impérial...
** En français: "Le chagrin et la grâce
lundi 12 juillet 2010
"Coraline"

J'ai attrapé "Coraline", défait l'emballage plastique, ouvert le boîtier et... découvert deux paires de lunettes 3D. Aaaaaargh. De rage, je les ai jetées par terre et piétinées tandis que Chouchou se marrait comme une baleine sur le canapé. Finalement, plus de peur que de mal: le collector que j'avais achetée contenait aussi une version 2D, ouf!
"Coraline", donc. C'est l'histoire d'une fillette à qui ses parents n'ont jamais de temps à consacrer, et qui s'ennuie dans la vieille maison étrange où sa famille vient d'emménager. Un jour, elle découvre une porte mystérieuse donnant sur une dimension parallèle qui ressemble à la sienne, mais en mieux. Là, ses parents sont tout dévoués à son bonheur; ils n'ont jamais trop de travail pour jouer avec elle ou lui préparer ses plats préférés. Un seul détail perturbe Coraline: les boutons cousus à la place de leurs yeux...
De tous les romans de Neil Gaiman que j'ai lus, celui-ci n'était vraiment pas mon préféré. Je le trouvais beaucoup moins fouillé que les autres, donc beaucoup moins intéressant. Mais le film avait été très bien accueilli à sa sortie en salle, et j'étais prête à lui laisser sa chance. De fait: d'un bout à l'autre, c'est un pur régal, avec des visuels très travaillés et une atmosphère inquiétante à souhait. Un certain nombre de personnages savoureusement excentriques ont été rajoutés, et avant l'enlèvement de ses vrais parents, Coraline effectue plusieurs aller-retour entre les deux mondes - toujours de nuit, ce qui laisse planer le doute sur la nature de son expérience: rêve ou réalité?
Je dirais volontiers que le film ressemble à du bon Tim Burton, mais ce serait rabaisser le travail réellement original et personnel d'Henry Selick (le réalisateur de "L'étrange Noël de Mr. Jack"). Il a su développer dans le bon sens un roman qui, d'après moi, manquait de rythme et d'épaisseur. Tous les amateurs de fantastique - et tous les enfants insatisfaits de leurs parents! - devraient apprécier "Coraline". Quant à moi, je vous laisse: il faut que je dresse la liste de tous les objets bleus dans mon appartement :-)
dimanche 11 juillet 2010
Où la canicule menace de me changer en Bolino
samedi 10 juillet 2010
"Eclipse"

A part ça, que se passe-t-il dans "Eclipse"? Victoria veut toujours la peau de Bella, et elle a décidé que le meilleur moyen de l'avoir serait de lever une armée de vampires nouveaux-nés. Pour faire face à cette menace, le clan Cullen va devoir s'allier avec ses ennemis de toujours, la tribu des
Allez, je vous laisse, je vais mater un épisode de la saison 3 de "True Blood". Là au moins, les vampires partouzent et vendent de la drogue, et les loups-garous appartiennent à une organisation nazi. C'est quand même un peu plus rock'n'roll.
vendredi 9 juillet 2010
"Eat, Pray, Love" & "Committed"


Alors, pendant une année de plus, Elizabeth et Felipe, virtuellement sans ressources, deviennent nomades en Asie du Sud-Est où la vie ne leur coûte presque rien. Traumatisée par son divorce précédent, l'auteur en profite pour faire des recherches sur l'institution du mariage à travers le monde et les siècles dans l'espoir d'apaiser son appréhension. Elle en tire un livre un peu bâtard, à l'intersection du mémoire, de l'étude historique et de l'essai sociologique, que j'ai eu beaucoup de mal à terminer en dépit de nombreux passages très intéressants. "Committed" soulève toute sorte de questions sur le couple occidental moderne, les notions d'amour conjugal et d'engagement. Mais pour quelqu'un qui, à la base, ne s'interroge pas particulièrement sur la chose, il est d'une lecture un peu aride. On sera néanmoins ravi d'apprendre que les ennuis de l'auteur et de son amoureux se résolvent à la fin.
"Eat, Pray, Love" est publié en français sous le titre "Mange, Prie, Aime"Committed" n'a pas encore été traduit.
jeudi 8 juillet 2010
Contour des yeux Eucerin
S'il est encore trop tôt pour porter un jugement sur son efficacité à long terme, je peux vous dire qu'au premier abord, je suis tout à fait emballée. D'abord, le petit flacon à pompe est pratique et dose bien la quantité de produit nécessaire pour chaque oeil. Ensuite, le produit lui-même est quasiment dépourvu d'odeur; il a une texture légère et agréable qui pénètre facilement, sans laisser une impression de gras sur la peau et sans faire larmoyer si on a le malheur de se frotter les yeux peu après l'application. Il donne une sensation de fraîcheur et semble presque "repulper" le tour de l'oeil. Le seul reproche que je trouve à lui faire, c'est son packaging assez peu glamour... mais pour 15€ à peine, je suppose qu'il serait mal venu de pinailler.
mardi 6 juillet 2010
Nooooooooooooooooooooon!
Pendant ce temps, les fourmis...
lundi 5 juillet 2010
Visite parentale: le bilan
Que de monstres!

dimanche 4 juillet 2010
Lady Doll T1: "La poupée intime"
