dimanche 31 janvier 2010
Tour de Babel
samedi 30 janvier 2010
Bonnes résolutions 2010: +1 mois

Côté shopping non-indispensable, j'ai acheté: trois paires de chaussures en soldes, une jupe Desigual, une petite bague Swarovski, un ensemble de lingerie Etam et un bol à thé japonais. Mais j'ai déjà tout utilisé à l'exception des chaussures (j'ai dû mettre le nez dehors trois fois ce mois-ci), et je suis super-contente de tout. Le bol japonais, en particulier, est une merveille que je ne me lasse pas de tripoter même lorsqu'il ne contient pas la moindre goutte de thé. Et le plus important: 80% de ces achats ont été financés par des reventes sur eBay. Résultat, mes factures de carte bleue du mois sont inférieures de moitié à leur montant moyen habituel. Yihaaaa! Fière de moi je suis sur ce coup-là. Et frustrée? Un peu, mais ça reste supportable. Je me rends compte qu'à force de mater une paire de chaussures donnée pendant des soirées entières sur internet, j'arrive à m'en dégoûter sans que ça m'ait coûté un centime.
Lecture du moment: "L'art de l'essentiel
Côté rythme de vie, mon merveilleux réveil-station iPod continue à faire son office. Désormais, je me lève tous les matins à 9h, y compris le week-end, et je réussis à m'endormir tous les soirs entre 00h30 et 1h sans grosses difficultés. Du coup, j'ai pu allonger un peu mon temps de travail quotidien et augmenter ma productivité. C'est bien, mais je vise encore un poil plus haut, ou disons un poil plus tôt: dans les semaines à venir, je vais tâcher de reculer l'heure de mon réveil jusqu'à 8h30. Je sais, c'est follement ambitieux comme programme, à la limite de la démence agravée - mais j'ai la foi.
Côté, euh, reprise en mains physique (le mot "régime" est banni de mon vocabulaire), j'ai fait quelques minuscules efforts sur mon alimentation. A quatre heures, je mange des fruits plutôt que des pains au lait beurrés trempés dans du chocolat chaud, et j'ai supprimé les pancakes de ma liste de produits préférés sur le site de Picard. Je sais bien que ça ne va pas suffire. Mais nous avons investi dans la Wii Fit Plus
vendredi 29 janvier 2010
Six mois sous Xanax: le bilan...

Les premiers temps, je n'ai pas bien réagi du tout aux médicaments. J'étais complètement assommée; je dormais 16h par jour et le reste du temps, je luttais pour garder les yeux ouverts ou ne pas m'écrouler en pleine rue. J'ai dû augmenter la dose beaucoup plus lentement que prévu, et deux bons mois se sont écoulés avant que je recommence à fonctionner à peu près normalement. Effets positif:s adieu les insomnies, bonjour la coolitude à toute épreuve! Effets négatifs: adieu les orgasmes (à cause de la perte de sensibilité...), bonjour les fringales! J'ai bien dû prendre cinq kilos à cause de ça, alors que j'en traînais déjà pas mal de surnuméraires.
La thérapie, entamée avec toute la bonne volonté du monde, a été un pur échec. Si raconter ma vie ne m'a
J'ai commencé à diminuer mes doses de médicaments en octobre, et là encore, l'arrêt a dû être extrêmement progressif. La première fois que j'ai tenté de supprimer complètement le Deroxat (après être descendue de 40 à 10mg quotidiens), j'ai été saisie au bout de trois jours de violents vertiges qui, tout un samedi durant, m'ont jetée à terre telle une poupée de chiffon, d'une façon presque comique: je suis debout... ah tiens je suis allongée sur le lino. J'ai recommencé à raison de 10mg trois jours d'affilée, puis rien le quatrième, pour espacer les prises jusqu'à ne plus consommer que 10mg une fois tous les trois jours. Arrivée là, j'ai stoppée le Deroxat, attendu un peu que mon état se stabilise, puis entrepris de faire la même chose avec le Xanax.
Actuellement, je ne prends plus qu'un demi-comprimé de Xanax un soir sur deux. Les soirs où je n'en prends pas, mes pensées sont un peu plus sombres que d'habitude, et mon angoisse de la maladie tente de remonter en surface. Mais ça va, j'arrive à gérer.
Je comprends maintenant pourquoi on dit que les anti-dépresseurs ne doivent pas être pris à la légère. J'ai expérimenté la lourdeur de leurs effets secondaires et la difficulté du sevrage. J'aimerais bien ne pas avoir à recommencer. Pourtant, je dois reconnaître qu'ils m'ont permis de sortir du cercle vicieux dans lequel je m'étais lentement enfermée depuis près d'un an et demi, de casser l'enchaînement automatique de pensées négatives qui me donnait l'impression d'être en train de mourir. Comme avec mon endométriose, je constate que lorsqu'un traitement efficace existe, il n'est jamais anodin, et qu'il faut toujours être prêt à en payer le prix.
Illustration: www.istockphoto.com
jeudi 28 janvier 2010
"Pièces importantes et effets personnels de la collection Lenore Doolan et Harold Morris, comprenant livres, prêt-à-porter et bijoux"

Chie Mihara mon amour
Il y a deux ans environ, en parcourant des blogs de modeuses. Toutes les adeptes de la marque vantaient l'originalité un peu rétro de ses modèles, et surtout leur incroyable confort. Intriguée, je me suis mise à ouvrir l'oeil. C'est chez Graphie Sud que j'ai pour la première fois vu des Chie Mihara "en vrai", et j'ai aussitôt eu le coup de foudre pour les Raouda. A ce jour, ma collection compte sept paires (en réalité, j'en ai acheté neuf, mais deux d'entre elles acquises par correspondance ne m'allaient vraiment pas, et je m'en suis séparée).
Mais qui se cache derrière cette marque au nom imprononçable?
Une créatrice d'origine japonaise, qui a passé la plus grande partie de sa vie au Brésil et commencé par exercer le métier d'orthopédiste. Voilà pourquoi ses chaussures sont si bien foutues: elle a les connaissances nécessaires pour respecter au maximum la morphologie du pied quand elle dessine un modèle. Du coup, à hauteur de talon égale, c'est vrai qu'on cavale beaucoup plus longtemps avec des Chie Mihara qu'avec des chaussures de n'importe quelle autre marque de ma connaissance. Et si en plus on rajoute un coussinet de gel à l'intérieur, on repousse encore le moment où on a l'impression de marcher sur des pelotes d'épingles. Oh, et pour info: "Chie" se prononce "Tchié", et dans le Mihara, on a un "h" aspiré et un "r" japonais qui sonne plutôt comme un "l".
Et au niveau des prix, ça donne quoi?
Des escarpins ou des babies Chie Mihara coûtent, au prix fort, un peu plus de 200€; des bottines, plus de 300€. Oui, c'est cher, même pour des chaussures de grande qualité. Du coup, je ne les achète qu'en soldes ou sur eBay, et suis très fière de n'avoir payé aucune de mes paires plein pot - moins 30% au minimum; parfois moins 50, voire moins 60. Il faut être patiente et pister assidûment les modèles repérés.
Pister, d'accord, mais où?
A Paris, il y a un corner Chie Mihara au Printemps Haussman, et la marque est également vendue dans les magasins Garrice.
A Bruxelles, on la trouve chez Graphie Sud (près de la place Brugmann) ou chez Boccacci/Les Anonymes (dans la rue du Bailly).
Sur internet, voir Sarenza, Spartoo ou Le Bazar Parisien.
Attention: on trouve rarement le même modèle à deux endroits différents, et quasi jamais dans la même couleur. En effet, l'usine Chie Mihara teint ses chaussures à la demande des clients. Depuis deux ans, j'ai ainsi vu défiler mes Saima bien-aimées avec une douzaine de combinaisons de couleurs différentes. Ce qui me donne le sentiment que les miennes sont quasi-uniques, et ça, ça me plaît beaucoup!
Pour conclure, je ne résiste pas au plaisir de vous montrer mes petites chéries:
Les Raouda (soldes d'été 2008 chez Graphie Sud), mes toutes premières, un poil grandes mais tant pis: je les aime d'amûûûr pour leur association gris clair/jaune citron presque fluo
Les Saima (soldes d'été 2008 chez Boccacci), celles qui me valent une flopée de compliments chaque fois que je les porte
Les Guel (eBay été 2008), cute dark green Mary-Janes, jamais portées car un poil trop petites - je ne vais sans doute pas tarder à m'en séparer
Les Triton (eBay, hiver 2009), autre achat par correspondance plus réussi cette fois: payées une bouchée de pain, ce sont de très loin mes sandales d'été préférées
Les Bonanza (soldes d'hiver 2009 chez Graphie Sud), dont je n'arrive pas à remonter la fermeture éclair jusqu'en haut pour cause de mollets calamiteux, mais tant pis: de toute façon, je ne les porte que sous des jeans
Les Solot (soldes d'hiver 2009 chez Boccaci), que je regrette toujours d'avoir laissé échapper en rouge sur Sarenza à force d'hésiter: en noir, elles sont plus faciles à porter mais manquent de peps... et les poils de chat se voient encore plus
Et les Alegra (soldes d'hiver 2010 chez Boccacci), donc - ma toute dernière acquisition.
mercredi 27 janvier 2010
10 (other) things I loved this month

- La chanson de Thomas Dutronc, "Les frites bordel". Bien déprimante dans sa première moitié, hilarante dans sa seconde - une magnifique apologie du gras que ne renierait pas Boulet. M'a donné envie de découvrir tout l'album dont elle est tirée, "Comme Un Manouche Sans Guitare
- La vidéo de Glosoli, par Sigur Ros, groupe de rock expérimental islandais. La musique est étrange, pas nécessairement mon genre à la base, et j'avoue que le symbolisme du clip m'échappe totalement. Pourtant, je suis sous le charme. Watch this:


- Le rouge à lèvres Russian Red de MAC: j'ai enfin trouvé le rouge parfait, très soutenu, avec une légère pointe de bleu, qui complémente à merveille mon teint clair et mes cheveux foncés. En plus, il ne transfère pratiquement pas sur les verres ou la bouche de Chouchou, et c'est aussi le préféré de Dita Von Teese: comme référence glamour, il y a pire!

- Zoo World, sur Facebook. Juste au moment où je commençais à me lasser de Farmville, je suis tombée sur cet autre petit jeu de gestion qui fonctionne selon des principes assez différents et qui permet de collectionner de mignons zanimô tout en s'instruisant (mais oui, mais oui!).
mardi 26 janvier 2010
"Cristallisation secrète"

L'histoire se déroule sur une île coupée du reste du monde et soumise à un étrange phénomène: les choses y disparaissent les unes après les autres. Après les oiseaux et les roses, vient ainsi le tour des calendriers, puis des livres... et bientôt, c'est une partie même du corps humain qui se trouve touchée par cet effacement progressif. Les habitants ne s'en émeuvent pas, à l'exception de quelques rares individus dont les souvenirs demeurent intacts - et qui sont impitoyablement traqués par les "chasseurs de mémoire"...
Très vite, le lecteur comprend que "Cristallisation secrète" est une subtile métaphore des régimes totalitaires. C'est la première fois à ma connaissance qu'une oeuvre de Yoko Ogawa aborde un sujet aussi concret et politique. Mais elle le fait d'une façon si pleine de poésie, si dénuée de critique directe qu'on a l'impression de pénétrer dans une dimension parallèle, sans rapport avec la réalité malgré l'angoisse qu'elle suscite. Pour autant, difficile de ne pas penser à Anne Frank et à tous les Juifs qui furent, comme l'éditeur de la narratrice, obligé de se terrer dans des réduits minuscules pour échapper aux rafles nazies pendant la seconde guerre mondiale. Un roman magnifique qui donne à réfléchir et à se souvenir.
lundi 25 janvier 2010
Musée Magritte: qui a éteint la lumière?

Il est vrai que la collection qui occupe trois étages compte actuellement quelques 200 pièces (dont certaines prêtées pour une durée limitée par des collectionneurs privés), et que même s'il y manque beaucoup des tableaux les plus célèbres de l'artiste, elle reste d'une richesse incontestable. Ainsi, on peut visualiser l'évolution du travail de Magritte au fil du temps, mais aussi sa très grande variété: publicité, illustrations de romans ou de poésie, période impressionniste... Rien à dire sur ce point.
Par contre, pour le reste... Tous les cinq pas, on se heurte à un guide en train de discourir d'une voix forte pour un groupe d'une vingtaine de personnes qui bloquent l'accès aux oeuvres. Et comme celles-ci sont très, très peu éclairées et qu'il faut quasiment mettre le nez dessus pour déchiffrer leur titre ou voir ce que représentent les plus petites, le confort de la visite s'en trouve fortement diminué. Je conçois qu'on doive protéger la peinture contre une trop forte lumière pour éviter qu'elle se détériore, mais à ce point?
D'un autre côté, je ne peux pas dire que je mourais d'envie d'examiner les tableaux exposés en détail. Magritte semblait être un personnage extrêmement intéressant, affranchi de toutes les limitations de la pensée et des conventions artistiques, un esprit fort et original avec qui j'aurais adoré discuter. Je trouve passionnante sa réflexion sur le lien entre langage et image. Son travail, en revanche, me passe totalement au-dessus de la tête. A de rares exceptions près, je ne le comprends pas; il ne m'émeut ni ne m'interpelle.
dimanche 24 janvier 2010
La tournée des thés
Direction le centre-ville et la rue Antoine Dansaert, au tout début de laquelle se trouve une autre boutique que je n'avais jamais remarquée: le Nong Cha. Philou m'y a offert du You Zi Huo Cha, un thé vert façonné aux fleurs de pamplemousse dont il me vantait la sublimitude depuis sa descente de l'Eurostar. (La dégustation effectuée le soir même a prouvé qu'il ne mentait pas: ce truc est une tuerie interstellaire.) La longue file d'attente qui nous précédait m'a laissé tout le loisir d'admirer la tenue de la vendeuse. Lorsque notre tour de passer en caisse est enfin arrivé, je l'ai complimentée sur sa jupe que je trouvais très belle. "C'est une de mes créations, mais il n'y en a plus", m'a-t-elle répondu. Voyant que j'hésitais à la croire, elle a ajouté: "Je suis styliste, je vends mes vêtements dans une autre boutique". Et elle m'a sorti une carte de visite que j'ai identifiée avant même de voir le nom inscrit dessus. "Alizari! Vous êtes la créatrice d'Alizari? J'ai une jupe de chez vous que j'adore!". Apparemment, elle tient Nong Cha le jour et dessine ses modèles la nuit. Pas étonnant qu'elle ait l'air un peu fatigué... Il restait encore d'autres établissements à visiter, mais 18h30 sonnait déjà et les commerçants bruxellois ferment tôt. Tant pis, ce sera pour un prochain week-end!
samedi 23 janvier 2010
"Sumimasen" et autres carnets de voyage au Japon

Sur le même thème, je recommande également:
"Tokyo Sanpo : Promenades à Tokyo
"A Year in Japan
"Japan ai!
"Allo... la terre ? Ici, Tokyo
vendredi 22 janvier 2010
Il faut qu'une porte soit ouverte ou bleue...
...Mais surtout, si elle se trouve dans un lieu où j'habite, il faut qu'une porte soit décorée!
C'est plus fort que moi: là où d'autres ne voient qu'un simple battant peint en blanc et destiné à isoler une pièce, je vois un panneau d'affichage n'attendant que de recevoir des listes de courses, des cartes postales marrantes, des photos-souvenirs, des cartes de voeux, des aimants rigolos, des billets de concert, des dessins d'enfants (ou de Chouchou!), des cartes de visite d'endroits appréciés, des prédictions trouvées dans les biscuits chinois, des stickers muraux, des flyers au graphisme accrocheur... Comme un collage en perpétuelle évolution, une mosaïque de petits bouts de vie.
L'idéal, bien sûr, c'est la porte blindée comme celle de notre appartement de Bruxelles, que je vous ai déjà montrée ici et qui permet tous les délires. Sinon,
Sinon, on trouve dans les magasins de gadgets déco (à Bruxelles, je vous recommande vivement Rose) des bandes colorées à fixer soit par vis, soit par ruban autocollant double face. Pièce à conviction: la porte d'entrée de l'appart' de Monpatelin, très difficile à photographier en raison du manque de recul.
jeudi 21 janvier 2010
Peut-être un tout petit peu trop, même
même en hiver!
Thermomètre de ma pharmacie à l'appui ^^
mercredi 20 janvier 2010
Y a-t-il un daltonien dans la salle?
Quand je traduis un bouquin pour Editeur Préféré, je rédige (à sa demande) une fiche dans laquelle, entre autres choses, je fais une recommandation pour l'illustration de la couverture française: personnage, lieu ou objet marquant, avec une description destinée à guider l'illustrateur. Deux fois sur trois, mes propositions sont superbement ignorées
Or, il se trouve que le tome 11 de Série Préférée (qui sortira juste à temps pour le Salon du Livre, hé hé hé) porte le nom de "Péchés céruléens". Ce titre fait référence à une scène durant laquelle l'héroïne se livre, dans des draps d'une teinte de bleu particulière, à toutes sortes d'activités réprouvées par l'église catholique. Partant de là, et puisque la ligne graphique de la série veut que la couv' montre toujours une partie du corps de l'héroïne, je suggère "une jambe nue à demi entortillée dans des draps bleus".
Aujourd'hui, je viens de découvrir l'illustration finale:

mardi 19 janvier 2010
Il a dit oui!!!!
Ecoute, en temps normal, y aurait pas de problème… mais comme en plus tu es sa traductrice, je me demande bien quelle idée débile il faudrait que je trouve dans le peu de temps à idées débiles (et je le déplore) qui m’est imparti pour t’empêcher de passer du temps avec elle.
Tiens, t’aurais pas envie d’être son interprète quand elle est là, des fois ?
Je lui ai répondu que pas pendant quatre jours d'affilée, non, parce que je serai avec Chouchou et que je ne voudrais pas qu'il s'ennuie tout seul dans son coin avec sa timidité à lui qu'il a - mais que pour la durée des séances de dédicaces, pourquoi pas? Si ça se fait, et si ça vous intéresse, je vous donnerai tous les renseignements nécessaires pour venir nous apercevoir, Auteure de Série Préférée et moi, au Salon du Livre fin mars.
Je suis woohoo, joie, bonheur, félicité et excitation.
lundi 18 janvier 2010
Où je quémande éhontément
Où je te donne l'occasion de me faire un très chouette cadeau d'anniversaire
(Oui, ceci s'appelle quémander ouvertement)
(Non, j'ai pas honte)
(Enfin, pas assez)
Coucou toi,
Je serai à Paris pour le Salon du Livre 2010; j'arrive le jeudi midi et je repars le dimanche soir.
Et figure-toi que c'est mon anniversaire le vendredi.
Tu sais ce qui me ferait trop trop plaisir?
*yeux de Bambi*
Ce serait de rencontrer Auteure de Série Préférée (dont je viens juste d'apprendre qu'elle fera le déplacement pour l'occasion) ailleurs que sur votre stand où elle va être assaillie par des hordes de fans en délire.
Tu crois qu'il y aurait moyen? Dis, dis? Hein, dis? Même cinq minutes devant la porte des toilettes dans vos locaux, ce serait génial.
Régis et moi t'en serions éternellement reconnaissants.
Bisous, ô génie qui détient le pouvoir d'exaucer les voeux d'anniversaire ^^
Où mon inconscient mérite des beignes
dimanche 17 janvier 2010
Still drinking in L.A. after all these years
vendredi 15 janvier 2010
My name is Dick. Moby Dick.
jeudi 14 janvier 2010
Out with the old, in with the new

mercredi 13 janvier 2010
L'anti-loi de Murphy
mardi 12 janvier 2010
Le sevrage continue
Là, ça fait deux semaines que j'essaie d'arrêter les chaussures (d'en acheter, pas d'en porter, hein - surtout par les températures abyssales qu'il fait en ce moment), et je trouve ça vachement plus difficile. D'ailleurs c'est simple, je passe toute mes soirées à surfer sur les sites de Sarenza, Spartoo, Asos, Amazon et eBay en tapant les mots-clés "Chie Mihara", "Hush Puppies", "Shellys" et "Pura Lopez". Quand Miss Sunalee m'a dit, en rentrant d'une virée soldes rue du Bailly, que Les Anonymes avaient mes Koketa soldées à 159€, j'ai eu un tout petit peu envie
A ce jour, le dérapage de Paris excepté, je ne compte aucune nouvelle acquisition à mon actif depuis le 1er de l'An. Je suis même en train de liquider une partie de ma collection sur eBay: les modèles qui ne correspondent plus à mes goûts du jour ou qui sont un peu trop grands pour moi. Certaines paires, notamment de sublimes et extravagants escarpins à bout rond Christian Lacroix, ou de non moins sublimes et extravagantes mules Prada à talon aiguille, me posent un véritable cas de conscience. Je les ai payées une fortune; je les adore, mais je ne les porterai jamais parce qu'elles ne collent pas du tout avec mon style de vie. Elles sont pareilles à de lourds reproches qui m'assaillent chaque fois que j'ouvre mon placard à chaussures. Je devrais probablement m'en séparer, mais ça me fend le coeur.
En attendant, pour remédier à ma frustration - ou compter les points durement remportés sur mon addiction -, j'enregistre la photo de toutes les paires que je n'achète pas. Un de ces quatre, je vous en ferai une mosaïque, et vous mesurerez alors l'étendue exacte de mon héroïsme.
lundi 11 janvier 2010
Snowed in
A la place, nous avons fait la grasse matinée, bien mangé malgré un frigo passablement vide, regardé quelques épisodes de la deuxième saison de "Dr. House", pris des photos de Régis, dessiné, fait le ménage et surtout rangé. Mes étagères et placards, qui ne sont jamais très en désordre dans le pire des cas, ont vu leur contenu impitoyablement trié et réorganisé. J'ai fait du vide dans mes fournitures de scrap et enfin trouvé un contenant approprié pour ma collection grandissante de vernis à ongles (des petits meubles à tiroirs Muji en plastique transparent).
Par ailleurs, j'ai commencé deux nouveaux carnets:
Sinon, hier midi, j'ai improvisé une petite bouffe que j'appellerai les spaghetti fond-de-frigo. Dans une sauteuse, j'ai fait revenir un oignon rouge émincé avec deux cuillères à soupe d'huile d'olive; j'ai ensuite rajouté 400 g de coulis de tomates nature, 100g d'olives noires dénoyautées hachées, 100g de jambon cru italien coupé en petits morceaux et plein de poivre. Cette bête sauce versée sur deux bols de spaghetti complets nous a fait pousser de grands soupirs satisfaits et repus. J'aime cuisiner avec trois fois rien et voir briller les yeux de Chouchou ♥
Best of BEAUTY 2009
- Nettoyer: Washing cream, Menard
- Exfolier: Gommage doux éclatant, Seaderm
- Hydrater: Crème pour peaux intolérantes, Avène
Ce trio a fait des miracles sur ma peau réactive. Pour la première fois depuis l'âge de 13 ans, je n'ai plus de boutons.
Cheveux:
- Shampoing: I love juicy, Lush (qui donne tout son sens à l'expression "squeaky clean")
- Soin: Sunflower color preserving deep recovery pak, Kiehl's (un must pour les cheveux colorés)
- Démêlant: Zeste démêlant sans rinçage jasmin/pamplemousse, Petit Marseillais
Maquillage:
- Fond de teint: Teint idole ultra, Lancôme (pour son sublime aspect poudré)
- Mascara: Hypnôse, Lancôme (suivi de près par le Colossal de Gemey qui est beaucoup plus économique mais sèche un peu trop vite dans son tube)
- Rouge à lèvres: Joli rouge brillant, Clarins (je l'adore en Papaye, mais toute la gamme est chouette)
- Démaquillant: Sens'eyes, Make Up For Ever (même les eyeliners les plus tenaces ne lui résistent pas, et il ne pique pas les yeux)
- Vernis à ongles: Mavala (pour leur prix minuscule et leur énorme gamme de couleurs; mes préférés sont, ex-aequo, Macao et Night Club)
dimanche 10 janvier 2010
Best of CULTURE 2009
- roman contemporain: "L'ombre du vent", Carlos Ruiz Zafon
- fantastique: "La marque" (Kushiel T1), Jacqueline Carey
- nouvelles: "Tristes revanches", Yoko Ogawa (talonné par "La grammaire de Dieu", Stefano Benni)
- carnet de voyage: "Tokyo Sanpo", Florent Chavouet
- non-fiction: "The creative license", Danny Gregory
- poésie: "L'anniversaire de la salade", Tawara Machi
- bédé européenne: "Rosalie Blum", Camille Jourdy (et pas très loin derrière, "Transat", Aude Picault)
- manga: "Lorsque nous vivions ensemble", Kazuo Kamimura
- humour: ex-aequo, "Francis rate sa vie", Claire/Jack & "Notes vol.3: La viande, c'est la force", Boulet
Séries télé:
- découverte cette année: "Gossip girl"
- déjà connue: "How I met your mother"
Cinéma:
- oeuvre originale: "The boat that rocked"
- adaptation: ex-aequo, "The curious case of Benjamin Button" et "Watchmen"
Musique:
- album studio: "Lungs", Florence & the machine
- live: "Leonard Cohen in London"
- best of: Vanessa Paradis
- BO de film: "The boat that rocked"
Expositions:
- actualité: "C'est notre Terre!"
- photo: "Richard Avedon 1946-2004"
- autre: "CALLE SOPHIE"
Spectacles:
- concert: Leonard Cohen à Bercy
- burlesque: Dita Von Teese au Crazy Horse
- autre: "Aspects of Alice" au TaFantastika
samedi 9 janvier 2010
Crumble aux pommes (ou à ce que vous voulez)
Depuis que je suis avec Chouchou, j'ai pratiquement cessé d'en faire. Mais hier après-midi, je ne sais pas pourquoi, j'ai soudain eu envie d'un bon crumble avec des pommes acidulées qui fondraient dans la bouche. Manque de bol: de pommes, il n'y avait point à la maison, et dehors il faisait -5° avec des trottoirs verglacés. Heureusement, j'ai un amoureux prévenant: le matin, il avait oublié dans le coffre de la voiture Cambio utilisée pour emmener les chats chez le véto un sac recyclable contenant un tas de CD et le bouquin fraîchement acheté chez Pêle-Mêle. Donc je devais de toute façon descendre place Jourdan pour le récupérer. Tant qu'à faire, pourquoi ne pas m'arrêter au GB acheter des pommes?
Pour 4 personnes:
- 3 grosses pommes (personnellement, j'aime les Pink Lady, mais chacun fait comme il sent)
- 200 g de farine sans levure
- 100 g de beurre salé
- 100 g de sucre en poudre
- facultatif: de la cannelle, ou encore quelques cuillérées de confiture d'abricot
Rincer les pommes sans les éplucher
Eventuellement, saupoudrer de cannelle ou recouvrir de confiture.
Dans un saladier, malaxer la farine, le sucre et le beurre jusqu'à ce que le mélange forme comme un gros tas de miettes. Répartir les miettes sur les pommes de manière à les recouvrir.
Faire cuire 25 à 30 mn dans un four préchauffé à 180°.
Amigurumi
Aussitôt, je me suis rendue sur etsy en quête de modèles. M.Pops et moi sommes tombées d'accord sur un faon et un renard que je vous montrerai lorsque je les aurai reçus; en attendant, voici quelques-uns des autres modèles qui m'ont fait craquer et regretter très fort de ne pas savoir crocheter:

