jeudi 31 juillet 2008
Food for thought
mercredi 30 juillet 2008
Postcrossing
"The Dark Knight"

mardi 29 juillet 2008
"Street & Studio" à la Tate Modern Gallery


J'aime son côté bon vivant exagéré, presque grotesque, qui tranche très fort avec le sérieux du noir et blanc.
L'exposition se conclut, dans la dernière de ses onze salles, par une projection vidéo montrant des adolescents de Liverpool qui se tortillent devant une caméra avant de sortir danser en boîte. La vacuité de leur expression, la vulgarité de leur tenue, cette gamine de treize ou quatorze ans buvant de la bière au goulot avec un air bovin sur fond de musique techno: je me suis dit que le monde avait décidément bien changé en un petit siècle, et pas seulement du point de vue des moyens techniques utilisés pour en fixer des images...
lundi 28 juillet 2008
"Stomp" au New Ambassadors

dimanche 27 juillet 2008
Hard Rock Café London vs. Rose & Crown
Sur les photos de la soirée (bien avant l'ère du numérique), j'ai les cheveux noirs et une coupe à la Louise Brooks que je venais d'adopter après un passage chez le coiffeur de Topshop, où j'avais sacrifié en une fois l'immense chevelure qui me tombait dans les reins. Autour du cou, je porte un ruban de satin noir sur lequel est cousu une ankh en argent. Je suis en plein dans ma période goth.
Gni? OK, c'est le tout premier HRC et il n'a pas forcément le côté grandiose des établissements franchisés qui ont suivi, mais quand même! Dans mes souvenirs, il faisait face à la Tamise et il avait une vraie devanture... Au bout d'un couloir obscur, nous nous heurtons à une porte vitrée verrouillée. Pourtant, il est 13h; l'intérieur est allumé et on entend de la musique. Etrange.
Nous entrons. L'intérieur a été refait; je trouve le nouvel aménagement limite claustrophobique. Le resto est minuscule comparé à tous les autres HRC que j'ai visités ces quinze dernières années; c'est à peine si on peut circuler entre les tables, et les différents niveaux accentuent encore l'exiguïté des lieux. Nous ressortons aussi sec.
Je me dis: "Tant pis, je vais me consoler en faisant une razzia à la boutique". Erreur. Car devant le Rock Shop voisin, il y a, tenez-vous bien, une file d'attente d'une bonne centaine de mètres sur le trottoir. Faire la queue pour entrer dans un magasin: même pour moi, c'est un concept nouveau. Je pensais que ça n'existait que dans les pays en guerre ou récemment convertis au capitalisme.
La faim monte. La mauvaise humeur aussi. Par chance, juste à côté du HRC, il y a le Rose & Crown, un de ces pubs anglais où je déplorais n'avoir pas le temps d'aller durant ce séjour.
Hélas, mes voeux n'ont pas été exaucés. La frustration (et la main anatomique acquise par Hawk lors de notre passage à la Tate Modern Gallery) m'inspire cette photo vengeresse.

samedi 26 juillet 2008
jeudi 24 juillet 2008
Le mot de la faim
Londres, enfin!
mercredi 23 juillet 2008
Journée à jeter
mardi 22 juillet 2008
Shanalogic





lundi 21 juillet 2008
Je vis avec un comique
dimanche 20 juillet 2008
Copernique est malade
samedi 19 juillet 2008
Bourdon
vendredi 18 juillet 2008
"Kung Fu Panda"

jeudi 17 juillet 2008
Le repas-fromage
mardi 15 juillet 2008
Blonditude runs in the family
Feu d'artifice du 14 juillet à Carcassonne

Une heure et demie d'attente sur le Pont-Neuf au milieu d'une foule de plus en plus dense - d'abord assis, puis debout lorsque nous en avons marre de nous faire piétiner par des gens qui ignorent l'usage du mot "pardon". Attila joue au casse-briques 3D sur l'iPod nano de Hawk; je bouquine jusqu'à ce que la lumière devienne vraiment trop faible; Soeur Cadette regrette à voix haute (et en ne plaisantant qu'à demi) de ne pas avoir emmené son ordinateur portable pour bosser un peu; Hawk photographie la foule et David nous a depuis longtemps faussé compagnie pour gagner un endroit qu'il estime mieux situé.
Vers 22h30, enfin, les dernières traces d'indigo disparaissent à l'horizon derrière nous, et les premières fusées jaillissent dans l'obscurité qui recouvre la cité médiévale. Un choeur d'exclamations émerveillées s'élève dans leur sillage. Des pissenlits rouges font pleuvoir leurs pétales sur nous; des saules pleureurs vert vif inclinent leurs branches au bout desquelles fleurissent des étincelles jaunes et bleues pareilles à des boules de Noël; des comètes jaunes traversent le ciel en se tortillant ainsi que des serpents électriques; des nuages de particules d'or explosent au-dessus de nos têtes; des ellipses imbriquées viennent encadrer la lune presque pleine, dessinant le logo d'une fédération spatiale imaginaire; des cascades d'étincelles violettes et argentées se déversent le long des remparts. Au milieu de tout ça, une épaisse fumée envahit la cité dont les murs se mettent à rougeoyer, comme rongés de l'intérieur par des braises ardentes. Pendant le bouquet final, chacune des détonations qui se succèdent en rafale élargit un peu plus mon sourire jusqu'à ce que j'aie l'impression d'avoir le visage fendu d'une oreille à l'autre. L'espace d'une minute, une extraordinaire débauche d'étincelles multicolores fait reculer la nuit.
dimanche 13 juillet 2008
"The end of Mr. Y"

samedi 12 juillet 2008
jeudi 10 juillet 2008
Départ en vacances
mercredi 9 juillet 2008
Avant de dormir
mardi 8 juillet 2008
Louise High Heels
lundi 7 juillet 2008
Sondage
"It's not only rock'n'roll baby!"

"Rappelle-moi qui a eu l'idée brillante de venir voir cette expo?" ai-je demandé à Hawk, les sourcils froncés, vers le milieu de notre parcours.
"Toi", m'a-t-il aimablement répondu.
Damned. Même pas moyen de railler lourdement son initiative pour passer ma frustration.
Que dire des oeuvres présentées? Ca va du conceptuel impénétrable (l'installation de Brian Eno) au totalement barré de chez barré (les filles à poil peintes en rouge ou en bleu de Kembra Pfahler), en passant par l'anecdotique sans intérêt (les doodles à l'encre de Devendra Banhart), le pas-mal-mais-pas-transcendant-non-plus (les photos de tournée de Nick Zinner des Yeah Yeah Yeahs), le totalement repompé-sur Araki (le collage de Polaroid de The Kills), le gentiment déjanté (le bazar coloré de Bianca Casady des Cocorosie) et le juste trop laid (les infâmes gribouillis réalisés par Pete Doherty avec son propre sang). Le tout m'est complètement passé au-dessus de la tête. Et qu'aucun petit malin ne s'avise de répliquer que c'est parce que je mesure 1m54 et que je portais des sandales plates.
Lors de notre voyage au Japon, Hawk avait eu cette formule pour définir le curieux mélange de nos intérêts partagés: "Nous sommes rock'n'roll-Totoro-SM". Depuis, nous nous sommes bien calmés sur le SM. Et visiblement, nous sommes devenus trop vieux et trop hors du coup pour comprendre encore quelque chose au rock'n'roll. Reste Totoro. Il sort quand déjà, le dernier Miyazaki?
dimanche 6 juillet 2008
Brunch d'inauguration de la place Flagey

Le coup de gueule du week-end

samedi 5 juillet 2008
"Wall-E"

vendredi 4 juillet 2008
Jamais une sans deux
