
samedi 31 mars 2007
Les hauts et les bas

vendredi 30 mars 2007
Comme si - 5000 euros ne suffisaient pas à plomber même un moral d'acier
Hawk vient de repartir à Bruxelles après une semaine pleine de très hauts et de très bas, me laissant complètement sonnée.
Les VIP sont en ce moment à Center Parcs (et m'envoient des vidéos d'eux en train de chanter "Tout de vous" dans la bagnole, ces enfoirés).
J'ai vu l'Homme ce matin - pour nos histoires d'impôts, donc. Comme d'habitude, ça m'a bien secouée en me donnant la désagréable impression d'avoir bifurqué accidentellement sur une réalité qui n'est pas la mienne.
Je ne vois vraiment pas comment je vais finir tout le boulot que j'ai avant de partir en vacances dans deux mois.
Je ne sais pas non plus quand j'aurai le temps de remonter à Toulouse voir ma famille, ni à Paris voir tous mes amis avec lesquels je ne pars pas en vacances.
La gym commence paraît-il à porter ses fruits niveau silhouette, mais je ne vois toujours aucun résultat sur la balance et ça commence à me miner sérieusement. J'ai même pris rendez-vous chez une diététicienne jeudi prochain, c'est dire. Histoire de perdre péniblement deux kilos avant d'en reprendre cinq en un mois passé aux USA.
Ouais, je suis grmlmlml.
Je hais l'administrationb française, opus 417
jeudi 29 mars 2007
Une nuit mouvementée
Ensuite j'ai supplié la conductrice de la voiture d'accélérer parce que le tueur psychopathe qui terrorisait tout le pays était à nos trousses. Je savais pourtant que c'était inutile, que personne n'avait jamais réussi à le semer, qu'une fois sur la piste de sa proie il ne la lâchait plus avant de l'avoir retrouvée et découpée en morceaux. Du coup, j'espérais que sa proie, c'était la conductrice et pas moi.
Pour finir je me suis retrouvée à la montagne, lourdement draguée par Yves S. que je n'ai jamais pu supporter. Un peu troublée mais bien décidée à le fuir, je suis rentrée dans un magasin pour acheter des patins à glace. Il n'y avait plus de 35, et je suis donc ressortie avec une paire de patins Barbie rose vif en 37 qui n'avaient même pas de tampon en caoutchouc à l'arrière - or je n'ai jamais appris à freiner en chassant. J'ai dévalé le flanc de la montagne en chute libre, avant de finir par percuter le caddie de supermarché dans lequel se trouvait la copine d'Yves S. Ejectée par la violence du choc, elle est restée sans bouger par terre. Je me suis dit que j'étais vraiment immonde de la tuer après lui avoir piqué son copain sans le vouloir.
Les accrochages avec mon amoureux avant de m'endormir ne me valent décidément rien.
mercredi 28 mars 2007
dimanche 25 mars 2007
Un art méconnu
…Maintenant, je vais essayer de me laver, moi. Wish me luck.
samedi 24 mars 2007
Les présidentielles me travaillent
vendredi 23 mars 2007
Un mythe tombe
jeudi 22 mars 2007
Hawk déteint sur moi
Le gore expérimenté par une nullipare
mercredi 21 mars 2007
Pékin Express: c'est reparti!
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mardi 20 mars 2007
La compta et moi
Bon ben ça va j'ai compris le message
dimanche 18 mars 2007
vendredi 16 mars 2007
Lexique franco-belge
jeudi 15 mars 2007
On ne mange pas que des frites en Belgique (et heureusement)
mercredi 14 mars 2007
Les aventures du chèque baladeur, part II
mardi 13 mars 2007
Rapport du front belge
Victime des contrarions
Je déconnecte pour aller prendre mon avion. Ou pas. Car le vol prévu à 22h est annoncé avec une heure et demie de retard. Il est même possible que l'appareil qui se trouve actuellement à Brest n'ait pas la possibilité d'en partir ce soir - dans ce cas on pourrait nous acheminer en bus vers Marseille pour prendre un autre vol, voire carrément annuler nos réservations - ou arrive trop tard pour pouvoir redécoller - ce qui remettrait notre départ au lendemain à l'aube. J'imagine déjà ma semaine avec Hawk me filer sous le nez. Mais je reste : zen. Je me force à respirer calmement, je lis Eve et She et je papote avec la prof d'anglais assise à côté de moi dans la salle d'attente.
Finalement nous partirons à 23h30 et arriverons à Bruxelles vers 1h10 du matin. Encore mille mercis à Joli Dragon d'être venue me chercher à cette heure indue pour m'emmener chez Hawk.
Lundi matin, bien qu'ayant très peu dormi, je me réveille en forme. Il fait un temps radieux à Bruxelles, faut en profiter, c'est pas tous les jours! Je bosse en attendant le retour de Hawk, puis nous partons en expédition shopping. J'ai beau faire le pitre chez Brüsel, pas de Régis et pas moyen de savoir quand il reviendra ("Sans doute pas avant deux semaines car ça arrive des Etats-Unis"). En sortant, je file des coups de pied dans le mobilier urbain en grommelant: "Méchante ville, méchante".
Je ne connais qu'une chose capable de me consoler: une nouvelle paire de chaussures. Je file chez Sacha. Où on m'informe que les magnifiques escarpins rouges à talon aiguille que je guigne depuis quinze jours commencent au 37 et que là, il ne reste que du 38. Problème: je chausse du 35. A la limite j'aurais pris du 36, j'ai l'habitude de nager dans mes pompes. Du 38, faut même pas y penser.
Ca se présente mal. Les magasins ferment dans une heure et demie (à 18h30 voire 18h; vous trouvez que ça fait sérieux pour la soi-disant capitale européenne?) et mes mains sont toujours vides. Hawk m'entraîne vers la rue Neuve. Bof, bof, bof. Dernier espoir: Inno, "le" grand magasin du coin. Mais avant, il faut nourrir Hawk qui menace de hurler s'il n'a pas son goûter dans les dix minutes. Je crois qu'en matière de (non-)résistance à la faim, j'ai trouvé mon maître. Cela dit ça me donne l'occasion de tester les fast-foods Exki et leurs délicieuses salades de pâtes. Ben oui, en plein après-midi. Mais je suis contrariée, il faut bien ça pour me remonter un peu le moral.
Le grand magasin Inno est un endroit absolument ringard et déprimant. Quand je pense à mon cher Printemps, à mes divines Galeries Lafayette du boulevard Haussman, j'ai presque envie de me mettre à pleurer. Seul bon point: je trouve le grand sac pliage de Longchamp en rouge tomate. Loi de Murphy oblige, il sera probablement à la boutique de l'aéroport ou au Printemps à côté de chez moi 20% moins cher, mais passons. J'aime bien acheter des sacs français à l'étranger et les payer plus cher qu'à la maison (là, si je savais mettre un lien, vous auriez droit à l'histoire du Vuitton japonais, pour les lecteurs qui nous ont rejoints récemment et n'auraient pas encore mesuré l'étendue exacte de ma blonditude).
La fin de journée est sauvée in extremis par l'achat d'une armoire à produits de beauté rose qui ne détonnera pas du tout dans la salle de bains de Hawk et l'obligera seulement à percer quatre trous dans son mur, puis par une petite virée chez Filigranes - cette librairie bénie qui non seulement est ouverte le dimanche mais ne ferme qu'à 20h en semaine. Je suggère que le roi Albert II lui décerne une médaille du mérite ou quelque chose comme ça; à elle seule elle rattrape presque la mauvaise impression faite par le reste des magasins de la ville.
Retour à la casa. Pâtes aux courgettes devant un vieil épisode de Buffy pendant lequel Hawk s'endort au prétexte foireux qu'il a dormi deux heures la nuit dernière; pffff, quelles petites natures ces Belges :) Une fois au lit, par contre, il s'avère très, très réveillé. Décidément ce garçon fait tout à l'envers. Mais ce n'est pas moi qui vais m'en plaindre...
dimanche 11 mars 2007
samedi 10 mars 2007
Que le coupable se dénonce!!!
Hawk dit :
j'ai une mauvaise nouvelle :/
Hawk dit :
le monstre... j'ai voulu le sécuriser... mais a p'us
Armalite dit :
NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON
Armalite dit :
JE VEUX MON MOOOOOOOOOOOOOOOOOOONSTRE
Hawk dit :
j'ai fait le tour de tous les magasins (que je connaissais) susceptibles de l'avoir aussi et j'ai pô trouvé
Armalite dit :
NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON
Armalite dit :
*se roule par terre en sanglotant*
Hawk dit :
je le trouverai, je te le promets
Armalite dit :
*toute petite voix enrouée de larmes* je veux mon monstre...
Hawk dit :
je fais une liste de magasins: tu auras ton monstre, celui-là, le cyclope
Hawk dit :
dussé-je retourner tout bruxelles et le web
Armalite dit :
*gros chagrin*
Hawk dit :
câlin câlin câlin câlin
Armalite dit :
adieu monde cruel
Armalite dit :
*se perche en équilibre sur le bord de la fenêtre*
Hawk dit :
reeeeeeeeeeeeeeeeeeeeste il existe, je vais le retrouver
Hawk dit :
c'est ma quête, mon graal, mon grand oeuvre
Armalite dit :
je suis triiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiste
Armalite dit :
je pensais dormir avec lundi
Armalite dit :
et commencer à le photographier partout
Armalite dit :
on aurait été heureux lui et moi
Armalite dit :
il m'aurait plus quittée
Armalite dit :
il aurait été l'ombre du chien que j'ai pas
Hawk dit :
il reviendra
Armalite dit :
il est oùùùùùùùùù?
Armalite dit :
je suis sûre que c'est un lecteur de mon blog qui me veut du mal
Armalite dit :
qui est allé le rapter
"Les mensonges de Locke Lamora"
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jeudi 8 mars 2007
...Et pendant ce temps, mon découvert se creuse
Le remontant
mercredi 7 mars 2007
Dépoussiérage pour l'Eurovision 2007
mardi 6 mars 2007
Sofia
Jusque là je ne m’étais jamais posé la question de mon orientation sexuelle. J’aimais les garçons (ô combien), donc il me semblait que la réponse coulait de source.
Puis j’ai rencontré Sofia.
Parallèlement à la danse que je venais juste de reprendre après quelques années d’interruption dues à mes études, je m’étais inscrite à des cours de yoseikan budo, de boxe thaï et de kickboxing. Sofia était championne de France dans l’une de ces trois disciplines globalement assez peu prisées par les filles. De ce fait, je me battais souvent contre elle. Contrairement aux garçons qui hésitaient à me taper dessus, Sofia ne me ménageait pas. « C’est en prenant des coups que tu apprendras à les éviter », me répétait-elle toujours. Après les entraînements, je rentrais chez moi les jambes couvertes d’énormes ecchymoses pourpres qui m’interdisaient le port de la jupe sous peine de passer pour une femme battue.
Et j’aimais ça. Pire, j’en redemandais.
Sofia me fascinait. 1m70 environ, mince mais musclée. Une cascade de cheveux bruns bouclés hautement féminine qui contrastait avec ses éternels survêtements ou jean-baskets. Des yeux en amande. Une peau dorée. Une bouche à la Angelina Jolie (que personne ne connaissait à l’époque) et des dents proéminentes que beaucoup auraient considérées comme disgracieuses mais sans lesquelles son visage aurait été simplement joli. Je la trouvais renversante.
Nous avions le même âge. Sofia était encore en terminale tandis que mon bac +5 en poche, je venais de commencer à travailler. Ses parents algériens ne lui laissaient, d’après ce que j’ai compris, qu’une liberté de mouvement hyper réduite ; je vivais seule depuis quelques années déjà. Sportive hyper saine que les livres ennuyaient, elle sortait avec un blondinet aux yeux bleus bien propre sur lui ; moi, j’étais un rat de bibliothèque qui fumait trop, buvait rarement mais toujours à s’en rendre malade, se droguait à l’occasion, passait ses nuits en boîte et enchaînait les aventures. Sorties de la salle de gym, nous n’aurions certainement rien eu à nous dire.
Pourtant j’étais transie d’amour face à elle. Incapable de sortir la moindre phrase inspirée malgré mon sens de la répartie habituel. Incapable aussi de réagir correctement quand on faisait du sparring ensemble. Je ne pouvais que la regarder se mouvoir face à moi avec la grâce d’une danseuse et subir ses attaques avec une gratitude éperdue. Il me semblait incroyable que cette déesse consente à perdre son temps avec moi, à dispenser son savoir à des oreilles aussi ineptes que les miennes. Je n’étais pas digne de recevoir les coups d’une précision parfaite qu’elle me portait avec une superbe nonchalance.
J’ai mis un moment à admettre ce que je ressentais pour elle. Non que ça me paraisse honteux ; simplement, l’idée ne m’était jamais venue jusque là que je puisse être attirée par les femmes (malgré l’attention incongrue que je portais à la section lingerie du catalogue de La Redoute depuis ma pré-adolescence).
Je n’ai jamais osé avouer à Sofia que j’avais le béguin pour elle – et il ne s’est bien sûr jamais rien passé entre nous. Par la suite, j’ai eu des histoires plus ou moins mémorables avec d’autres filles. Mais aucune ne m'a marquée aussi profondément.
La fille la plus bandante du monde
http://spookyblog.com/2007/03/gothic-girls-in-sexy-fishnets-rule-our-world/aid/662597
Et aussi là:
lundi 5 mars 2007
Under your spell
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