La bonne surprise cinéma de l'été. Ce petit film indépendant, inspiré de personnages réels, raconte l'explosion du phénomène skateboard en Californie dans les années 70. Nous sommes à Venice, dans le quartier de Dogtown. Une poignée d'ados de classe sociale "moyen moins", glandeurs et limite délinquants, adaptent des mouvements de surf sur leur planche à roulettes et créent un style nouveau, beaucoup plus agressif, qui va faire sensation dans les compétitions. Bientôt, les Z-boys se font repérer par des sponsors qui leur déroulent un pont d'or. Les trois plus doués d'entre eux vont quitter leur équipe et sacrifier sur l'autel de la gloire à la fois leur amitié et leurs valeurs.
"Les seigneurs de Dogtown" est tourné à la façon d'un documentaire qu'il est presque, puisque le scénario a été écrit par Stacey Peralta (le gars sérieux qui essaie de gérer sagement sa carrière dans le film). Dans des rôles très attachants, les jeunes acteurs crèvent l'écran - surtout Emile Hirsch qui incarne Jay Adams, le rebelle qui finira par tout plaquer pour revenir aux valeurs de la "tribu". Les (nombreux) passages de glisse sont absolument électrisants; l'atmosphère des années 70 est très bien rendue et la fin douce-amère à souhait. Quant à la bande originale, c'est tout simplement la meilleure que j'aie jamais entendue. Et l'énergie vitale qui se dégage du film est, à mon sens, totalement indescriptible.
"Les seigneurs de Dogtown" est tourné à la façon d'un documentaire qu'il est presque, puisque le scénario a été écrit par Stacey Peralta (le gars sérieux qui essaie de gérer sagement sa carrière dans le film). Dans des rôles très attachants, les jeunes acteurs crèvent l'écran - surtout Emile Hirsch qui incarne Jay Adams, le rebelle qui finira par tout plaquer pour revenir aux valeurs de la "tribu". Les (nombreux) passages de glisse sont absolument électrisants; l'atmosphère des années 70 est très bien rendue et la fin douce-amère à souhait. Quant à la bande originale, c'est tout simplement la meilleure que j'aie jamais entendue. Et l'énergie vitale qui se dégage du film est, à mon sens, totalement indescriptible.