samedi 28 février 2009
Oui mais les enfants uniques, c'est triste
Je ne l'ai pas regretté: alors que je me lasse très vite de la plupart de mes sacs, neuf ou dix mois plus tard, je suis toujours totalement in love de celui-ci et continue à le porter tous les jours alors qu'un Twee de Jérôme Dreyfuss flambant neuf et également payé la peau du fondement croupit sur une étagère de ma penderie depuis début novembre.
Néanmoins, mon Midday Midnight bien-aimé a un petit défaut: sa taille est totalement disproportionnée par rapport à la mienne. Quand il ne contient que mes essentiels (portefeuille, téléphone, clés, etc), il est aux trois quarts vides et pendouille contre ma hanche telle une cornemuse inutilisée; quand j'y fourre ma maison pour partir deux jours à Paris ou que je le charge à mort durant une après-midi shopping, il pèse un âne mort et me scie l'épaule droite - sans compter qu'il me faut deux heures de fouilles intensives pour en exhumer quoi que ce soit.
Et voilà que juste après mon retour de Toulouse, début janvier, Soeur Cadette m'annonce qu'elle s'en est acheté un dans une autre couleur et m'envoie une photo pour me le montrer. Les yeux manquent me sortir des orbites: le sien est un poil plus petit, avec des proportions absolument parfaites. Apparemment, les gens de chez Gérard Darel ont décidé de le fabriquer en deux tailles différentes pour la saison automne-hiver 2008. Jalouse je suis (malgré ce que j'ai écrit récemment dans mon post sur les péchés capitaux). Mais je ne vais quand même pas acheter un deuxième Midday Midnight en moins d'un an, ce serait de la démence!
...Bon, ben je suis bonne pour l'asile. Samedi dernier en nous rendant chez MAC, Chouchou et moi sommes passés devant la boutique Gérard Darel de l'avenue Louise. Ils venaient juste de recevoir la collection printemps-été 2009, et je n'ai pas résisté à l'envie d'entrer pour jeter un coup d'oeil. Les nouvelles couleurs du Midday Midnight (du bleu pétrole, du violet franc, de l'orange, du noir et différentes teintes de brun) ne m'ont pas enthousiasmée, et je m'apprêtais à prendre congé de la gentille vendeuse flamande qui me renseignait quand elle m'a montré mon sac chéri dans une teinte absolument indéfinissable, à mi-chemin entre le gris tourterelle et le beige rosé, au cuir très doux et un peu ridé. Le coup de foudre, bis.
J'ai été raisonnable: je suis sortie de la boutique en disant que j'allais réfléchir. Ce que j'ai fait pendant quelques jours tandis que j'attendais un virement d'Editeur Préféré pour renflouer mes caisses un peu à sec en cette fin de mois. Et mercredi après-midi, sûre de mon choix, je suis retournée avenue Louise m'offrir le petit frère de mon Midday Midnight. Une question se pose maintenant: je garde l'aîné pour sa valeur sentimentale, et parce qu'un sac immense peut encore me servir en voyage, ou je le bazarde sur eBay?
10 things I loved this month


- Le fard à paupières Henna de la collection éphémère "Brunette-Blonde-Redhead" de MAC. Une tuerie de vert bronze légèrement doré avec une texture de rêve. Sans déconner, on dirait qu'il a été conçu pour faire ressortir mes yeux kaki à moi que j'ai sur mon teint de
- Le thé vert en édition limitée "j'AIME" de Theodor. Pour sa boîte vert anis et fuchsia, mais aussi et surtout pour son goût de macaron fraise/framboise. Idéal au goûter.

- Notre première visite chez Mmmmh, concept store génial dédié à la cuisine qui vend les ingrédients et les instruments qu'on ne trouve pas ailleurs, propose des cours collectifs plusieurs fois par semaine, organise des événements à thème (le prochain: "Secrets du Japon", les 21 et 22 mars) et a le bon goût d'être ouvert le dimanche, pour qui a impérativement besoin de caissettes en papier afin de préparer des cupcakes - histoire d'adoucir la fin du week-end. Nous y retournerons, c'est sûr!

vendredi 27 février 2009
A la même heure dans 5 ans...
On pourrait se dire que c'est bien assez pour une existence somme toute assez banale. Pourtant, quand j'ai vu ce petit carnet chez Elise en début d'année, j'ai immédiatement eu envie d'en acheter et d'en remplir un moi aussi. Le "5 year diary" fonctionne selon un principe assez simple: une page pour chaque jour de l'année, découpée en 5 blocs de quelques lignes, pour prendre des notes comparatives date par date tout au long de 5 années consécutives.
En le découvrant, j'ai repensé à ce petit exercice que je faisais au temps de mes journaux papier: chaque fois que j'en entamais un nouveau, je l'ouvrais à une page au hasard, généralement dans la seconde moitié, et je notais mon état d'esprit du moment ainsi que les questions qui me préoccupaient. Au tout début des années 90, ça donnait quelque chose comme: "Arrivée là, aurai-je trouvé ma voie professionnellement? Et que sera devenue mon histoire avec Nicolas?". J'aimais imaginer les mots qui viendraient s'inscrire quelques mois plus tard sur cette même page; j'essayais de les deviner comme si je pouvais les lire par anticipation. Et le moment venu, lorsque je noircissais effectivement la page en question, je repensais avec tendresse à la jeune oie naïve que j'étais alors. C'était comme si ces deux moments se télescopaient et abolissaient la linéarité du temps.
Une soirée au Cercueil

- Le buffet du Pain Quot' est effectivement une tuerie, depuis ses tartines assorties toutes plus délicieuses les unes que les autres jusqu'à ses tartelettes au citron ou au chocolat capables de ravir même une fan invétérée de salé comme moi.
- Je trouve toujours ça dommage quand une châtain à cheveux fous pleine de chien se décolore en blonde lisse, même si c'est bien fun d'écouter ses récits de voyage à mille lieues des miens (le Québec en traîneau par -35° avec une seule douche en dix jours est clairement une expérience au-dessus de mes forces).
- A chaque rencontre, mes impressions sur Adriana et Barbara se confirment: la première est l'une des personnes les plus intéressantes que j'ai eu le privilège de rencontrer, et la seconde une des filles les plus adorables de la création - le genre qu'on a envie de prendre dans ses bras pour lui souhaiter tout le bonheur du monde.
- Me passer "Misplaced Childhood" de Marillion en musique de fond, c'est un coup à m'empêcher totalement de me concentrer sur quoi que ce soit hormis les accords de guitare et la voix de Fish.
- Les cercueils en guise de tables, les couronnes mortuaires accrochées aux murs et les boissons servies dans des crânes, ça m'aurait sûrement fait tripper à quinze ans; là, j'avais juste envie de réclamer que quelqu'un allume la lumière pour que je puisse voir les gens auxquels je parlais.
- Trois ans après avoir arrêté de fumer, je ne supporte plus DU TOUT la fumée de clope. Ca me pique les yeux, ça m'empêche de respirer et l'odeur imprégnée dans mes cheveux me donne envie de gerber. C'est ce qui a fini par me faire fuir lâchement alors que j'aurais bien tapé la discute avec certains jusqu'au bout de la nuit - et c'est ce qui va m'obliger à
jeudi 26 février 2009
Les 7 péchés capitaux
- Gourmandise: et je ne rentre pas seulement la bouffe dans cette catégorie... Je suis quasiment incapable de me refuser quelque chose dont j'ai envie. En même temps, une vie d'ascète, ça doit être assez peu riant (témoin ma récente tentative avortée de "mois sans shopping"). Donc j'assume.
- Colère: je m'énerve vite et je ressasse longtemps. Trèèès longtemps. J'explose facilement si j'ai l'impression qu'on me prend pour une conne, et j'en veux à mort aux gens dont j'estime qu'ils se sont comportés de manière incorrecte envers moi. Ben oui, j'ai un caractère sanguin. Mais ça s'arrange un peu en vieillissant.
- Paresse: si je n'étais pas aussi fainéante, j'aurais sans doute fait Science Po ou l'ENA, et qui sait? C'est peut-être moi qui me taperais Carla Bruni ces jours-ci. Plus sérieusement, j'aurais déjà écrit une demi-douzaine de romans au bas mot. Ce qui ne signifie pas qu'un seul d'entre eux aurait été publiable.
- Vanité: "v" comme "ventre mou du classement". C'est un péché dont je ne suis ni plus ni moins coupable que la moyenne des gens me semble-t-il.
- Luxure: je sens bien que les gens qui me connaissent dans la vraie vie sont surpris de ne trouver ce péché-là qu'en 5ème position. Mais curieusement ces temps-ci, je trouve qu'il y a plein de choses plus intéressantes que le sexe dans la vie. Ca doit être l'âge. Ou les hormones dont je me bourre pour soigner mon endométriose.
- Envie: j'ai le souvenir d'avoir été une ado très envieuse parce que je trouvais toutes les autres filles mieux que moi (Soeur Cadette en tête). Aujourd'hui, je me sens vraiment bien dans ma peau, et j'ai la chance d'avoir à peu près tout ce que je désire - donc aucune raison de jalouser les autres.
- Avarice: le péché qui me concerne le moins de tous. J'ai toujours aimé dépenser mes sous, pour me faire plaisir ou pour gâter les gens que j'aime. Harpagon is not my homeboy.
Et vous, c'est quoi le péché qui vous correspond le plus? Et le moins?
mercredi 25 février 2009
Le maquillage et moi
Plus tard, entre 16 et 22 ans, mon "trademark" fut un long trait de liner noir étiré vers la tempe façon Cléopâtre. J'avais assez bien le coup de main et je ne me trouve pas trop ridicule sur les rares photos rescapées de l'époque. Mais c'était quasiment le seul produit que je portais, avec un peu de mascara et un rouge à lèvres beige rosé effet "bouche mordue" (un Cacharel dont je cherche encore vainement l'équivalent aujourd'hui, bien que le Anna Sui Rouge G 303 s'en rapproche pas mal et possède de plus un tube ravissant).
Ensuite, j'ai épousé un type qui m'aurait voulue constamment en jupe, en talons et maquillée à la goth. Résultat, je n'ai plus porté que des jeans, des croquenots et nada sur la figure. Pendant des années, j'ai survécu avec un seul fard à paupières: le Pur Brun Nacré de Gemey, discret, passe-partout et hyper facile à travailler. Quand j'ai rencontré Chouchou, j'ai bien investi dans un noir Chanel d'une qualité hyper décevante pour son prix, avec lequel j'ai vainement tenté d'improviser des smoky. Mais le résultat ne ressemblait jamais à ce que je voulais et les pigments n'avaient aucune tenue. Je suis retombée dans mon no-look maquillage. Dans les grandes occasions, je me fendais d'une couche de fond de teint Diorskin pour masquer les défauts de ma peau, d'un peu de mascara Lancôme noir et de gloss Clarins framboise ou de rouge très vif sur les lèvres.
Puis j'ai découvert MBDF, les conseils judicieux et les vidéos didactiques d'Hélène. Enfin, quelqu'un parlait de maquillage en des termes simples et ludiques! Quelqu'un expliquait comment procéder et quels produits utiliser pour obtenir tel ou tel résultat! Et avec de l'humour à revendre, en plus!
Je n'ai pas résisté longtemps. En décembre dernier, j'ai poussé la porte de la boutique MAC de Bruxelles pour la première fois. Depuis, j'ai claqué des centaines d'euros en fards à paupières et en pinceaux, mais aussi en blush, en bases et en rouges à lèvres. Je ne sors plus sans m'être maquillée un minimum, pas parce que je m'y sens obligée pour ne pas traumatiser les petits n'enfants, mais parce que j'adore me trouver jolie quand je me regarde dans le miroir et voir briller les yeux de mon homme lorsqu'il détaille les miens. Dimanche, j'ai passé un délicieux moment à ranger tous mes produits par catégorie dans l'énorme mallette métallique que j'avais achetée chez Sephora il y a cinq ans pour ranger mes fournitures de srap quand je partais faire des crops. Le résultat me remplit de joie - et d'envie de me créer plein de nouvelles occasions pour me maquiller.
Je ne m'identifie pas, je compatis

Puis le plus bel homme du monde a tourné un film avec la fille la plus sulfureuse de Hollywood. Six mois plus tard, il divorçait de la petite fiancée de l'Amérique. L'année suivante, il avait déjà trois enfants avec la fille la plus sulfureuse de Hollywood. Et jurait sur ses grands dieux que non, bien sûr, il ne s'était rien passé entre eux durant le tournage du film sur lequel ils s'étaient rencontrés.
A l'époque, la petite fiancée de l'Amérique est restée très digne malgré son chagrin, refusant de faire le moindre commentaire négatif sur son ex et sur la nouvelle compagne de celui-ci. Mais les tabloïds la montraient se promenant sur la plage seule avec son chien et un air triste à mourir.
La série qui l'avait fait connaître était terminée, et elle a eu du mal à transformer son passage sur grand écran. La plupart de ses films étaient médiocres et ne cartonnaient pas franchement au box office. Côté vie privée, elle a essayé de se remettre en selle, et là aussi elle a fait de mauvais choix, jetant son dévolu sur des bad boys avec qui ça ne pouvait que mal se terminer.
Pendant ce temps, les journaux ne parlaient que du plus bel homme du monde et de la fille la plus sulfureuse de Hollywood: leurs six enfants biologiques ou adoptés, leurs engagements caritatifs, leurs multiples maisons et voyages à travers le monde, leurs films à succès. Ils les montraient superbes, irrésistibles et conquérants. Beaux, riches, talentueux ET généreux, capables de concilier mille activités tout en entretenant une passion amoureuse dévorante.
Dimanche soir a eu lieu la cérémonie des Oscar. Pour la première fois depuis leur divorce, la petite fiancée de l'Amérique s'est retrouvée en présence du plus bel homme du monde et de la fille la plus sulfureuse de Hollywood. Elle était sur scène, présentant des récompenses. Ils étaient tous deux nominés dans la catégorie "meilleur acteur" ou "meilleure actrice" et assis dans la salle.

Pendant qu'un film que je n'avais que moyennement apprécié raflait 8 statuettes, mon coeur saignait pour la petite fiancée de l'Amérique. Et pour moi.
PS: Mais le cinéma, c'est formidable. Beaucoup plus juste que la vraie vie. Le plus bel homme du monde et la fille la plus sulfureuse de Hollywood sont tous les deux repartis les mains vides.
mardi 24 février 2009
Le grand jour
Plus d'un an de rendez-vous, de tâtonnements, d'erreurs, d'espoirs et de déconvenues. En septembre dernier, enfin, une possibilité que la situation se résolve.
Puis nous sommes partis en vacances en Europe du Nord, et pendant que nous étions à Copenhague, la crise bancaire a éclaté.
Retour à la case départ.
Mais cette fois, c'est la bonne!
Chouchou a trouvé un nouveau boulot, et aujourd'hui, il démissionne.
lundi 23 février 2009
Deux-Mains-Gauches dépote ses fards à paupières
Hier, nouvelle tentative. Alors voyons... D'abord, faire sauter la partie supérieure du boîtier en insérant une lame de couteau dessous. Hum. Après que le couteau ait ripé, balafré mon Henna et manqué achever sa course dans le gras de mon pouce gauche, j'ai estimé qu'au vu de mes capacités motrices restreintes, employer le bout d'une lime à ongles métallique serait peut-être moins risqué.
Puis une fois ma pastille encore encasée de plastique à la main, je me suis rendu compte qu'il devait exister plusieurs types de pinces coupantes, car la nôtre ne ressemblait pas du tout à celle d'Hélène et ne permettait absolument pas de faire une incision de 2 millimètres sur le bord d'un boîtier. Damned. J'ai remis la pastille dans son petit pot.
Ce soir, Chouchou est allé m'acheter l'outil approprié chez Brico. 27 euros, la vache. Il va falloir en dépoter, des fards, pour l'amortir! Re-sortage de la pastille du petit pot. Incision des bords. en deux endroits. Attrapage de la "languette" ainsi créée avec la pince coupante pour la tirer vers moi et la détacher. Hum oui, sauf que la pince coupante, par définition, coupe au lieu d'attraper. Hélène doit avoir un modèle bi-fonction, ce n'est pas possible autrement.
Bref, j'ai fini par déchiqueter totalement le bord du boîtier pour finir par dégager un petit accès au dessous de la pastille. Là, j'étais censée glisser quelques gouttes d'alcool à 90° entre la pastille et le boîtier, mais un petit coup avec la pointe de ma lime métallique (un outil dont on ne vante décidément pas assez la polyvalence) m'a permis de la décoller du premier coup. Victoire!
Je vous passe le récit du dépotage de mon Half-Baked; sachez juste que les boîtiers Urban Decay ne laissent pratiquement aucun interstice où glisser une lame plus épaisse que celle d'un cutter, et que mes doigts ont eu très chaud. Et aussi que le plastique desdits boîtiers, contrairement à celui des MAC que j'ai trouvé assez malléable, est épais, dur et cassant. Résultat, plein de petits bouts ont volé un peu partout dans l'appart'.
Mais ça y est, ma palette est enfin pleine et moi tout à fait ravie. Admirez le travail:
"Le code a changé"

*Sors de ce corps, Jean-Jacques Goldman!
dimanche 22 février 2009
Une année d'auto-portraits: semaine 8
samedi 21 février 2009
A propos de mes impôts (et des vôtres)...
Glups.
Alors bon, je suis très contente de payer des impôts. D'abord dans le sens où être dispensé de cette formalité signifie a priori qu'on a un quotidien moyennement riant
Sauf que ces derniers temps, l'édifice social se fissure de toutes parts, et la justice n'est plus qu'un mot que notre présipotent assaisonne à toutes les sauces en ignorant visiblement sa signification. Il finance quoi, au juste, l'argent de mes impôts ces temps-ci? Pas le niveau de vie des Antillais, de toute évidence. Pas le fonctionnement des plannings familiaux dont les subventions vont être réduites de 40% cette année. Pas les médicaments des personnes atteintes de maladies chroniques. Pas des effectifs plus nombreux dans les secteurs cruciaux et gravement en manque de personnel que sont la santé et l'éducation. Alors, quoi? Le bouclier fiscal, peut-être?
Cette année, je crois que c'est la première fois de ma vie d'adulte que payer mes impôts me fait mal au coeur.
vendredi 20 février 2009
Le petit manteau bleu Anne Klein
Questionnaire de couple
Mireille et Boniface. Allez-y, marrez-vous.
Depuis combien de temps êtes-vous ensemble?
Octobre 2006. Et nous vivons ensemble depuis octobre 2007.
Depuis combien de temps vous connaissiez-vous quand vous êtes sortis ensemble?
Chacun lisait le blog de l'autre depuis mi-2004, mais nous ne nous étions jamais rencontrés IRL.
Qui a fait des avances à l'autre?
Je dirais: lui, dans le sens où il a commencé à avoir des vues sur moi avant que j'en aie sur lui.
Quel âge avez-vous?
J'aurai 38 ans le mois prochain, et lui 39 en avril.
Laquelle des deux familles voyez-vous le plus?
Curieusement, la mienne, bien que celle de Chouchou habite la même ville que nous alors que mes parents et ma soeur vivent à... 1200 km de Bruxelles, à vue d'oeil.
Quelle est la situation la plus difficile à gérer pour vous en tant que couple?
Au début, c'était la distance. Maintenant, ce sont les crises de dissociation de Chouchou, heureusement de plus en plus rares.
Etes-vous originaires de la même ville?
Pas même du même pays!
Qui est le plus intelligent des deux?
Qui est le plus sensible des deux?
Lui.
Où mangez-vous le plus souvent ensemble (hors de chez vous)?
On n'est pas allés beaucoup au resto ces derniers mois... Mais en général, on vise asiatique, libanais ou italien.
Quelle est la destination la plus lointaine où vous êtes allés ensemble?
Au Japon, bien sûr! Et nous espérons y retourner l'an prochain :)
Qui de vous deux a les ex les plus maboules?
Lui. Les miens sont désespérants de normalité.
Qui de vous deux a le plus mauvais caractère?
Je m'énerve plus vite. Il s'énerve plus fort.
Qui de vous deux cuisine le plus?
Moi, parce que j'ai plus de temps libre, mais il participe aussi.
Qui de vous deux est le plus maniaque?
Ha ha ha. Moi. Sans aucune contestation possible. Et si j'étais en couple lesbien avec Monica Geller, ça serait quand même moi.
Qui de vous deux est le plus têtu?
En apparence, moi. En réalité, lui. Il revient à la charge par la bande jusqu'à ce qu'il arrive à ses fins.
Qui de vous deux mobilise la plus grande partie du lit?
Pas de tempérament d'envahisseur ni de piqueur de couette chez nous.
Qui de vous deux se lève le plus tôt?
Lui en semaine - et de plusieurs heures. Deux ou trois fois par an, moi le week-end.
Où avez-vous été pour votre premier rencard?
Euh, à l'hôtel.
Qui de vous deux est le plus jaloux?
Moi. Mais j'ai des circonstances atténuantes, entre la traîtrise de mon ex et le nombre terrifiant des ex de Chouchou.
Combien de temps votre relation a-t-elle mis pour devenir sérieuse?
Au bout de deux ou trois mois, on savait tous les deux qu'on était faits comme des rats.
Qui de vous deux mange le plus?
Lui. Cela dit, je ne laisse pas non plus ma part au chat.
Qui de vous deux s'occupe de la lessive?
Moi, parce que j'ai plus de temps et des fringues plus fragiles.
Qui de vous deux est plus doué en informatique?
Lui. C'est son métier. Cela dit, s'il était peintre ou chauffeur de poids lourd, la réponse serait la même.
Qui de vous deux conduit quand vous êtes ensemble?
On n'a pas de voiture. Quand on loue une Cambio, c'est lui parce que l'abonnement est à son nom. De toute façon, je déteste conduire, donc je suis très contente de lui laisser le volant.
jeudi 19 février 2009
Je ne peux pas lutter
mercredi 18 février 2009
Pour ou contre: la chirurgie esthétique
lundi 16 février 2009
Histoires de plomberie: tout est bien qui finit bien (mais pas pour tout le monde)
dimanche 15 février 2009
Inspired by Jeeves and Lola
Une année d'auto-portraits: semaine 7
samedi 14 février 2009
Ecart rattrapable ou échec retentissant?
"La reine dans le palais des courants d'air"

Déjà, le deuxième m'avait moins plu que le premier. Certes, découvrir le passé de Lisbeth Salander était intéressant, mais le milieu de la traite des femmes dans lequel Mikael Blomkvist enquêtait me passionnait beaucoup moins que les histoires de la famille Vanger, et l'atmosphère urbaine de Stockholm me semblait bien banale après l'âpreté glaciale du nord de la Suède.
Il se trouve que "La reine dans le palais des courants d'air" reprend l'histoire directement là où elle s'est arrêtée à la fin de "La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une boîte d'allumettes". Il n'y a donc pas de nouveau mystère à débrouiller - à part peut-être l'identité du mystérieux stalker d'Erika Berger, pendant quelques chapitres. Au lieu de ça, on assiste aux enquêtes croisées de différentes factions qui se contentent de reconstituer péniblement les faits dont le lecteur est déjà au courant. Niveau scénario, ça devient très vite lourd et répétitif. On se perd dans les méandres de l'organisation de la Sapö (la police secrète suédoise), et on se farcit tout un tas de considérations sur les rouages gouvernementaux qui m'ont prodigieusement ennuyée. Reste le style toujours agréable à lire; c'est sans doute, avec ma curiosité quant au dénouement, la seule chose qui m'a poussée à finir le bouquin.
vendredi 13 février 2009
Le mois sans achats: semaine 1
Première constatation désagréable de la journée: il ne me reste plus qu'une vingtaine de filtres à thé jetables, et ce alors que j'en consomme 3 ou 4 par jour en moyenne. Ca rentre dans la liste des dépenses autorisées, puisque c'est de l'alimentaire indirect, mais pour en acheter, je dois aller au Palais des Thés et donc passer devant la boutique MAC de Bruxelles. Or, hier, j'ai hésité à acheter le fap Swimming (un vert assez intense), et maintenant je regrette. Ca sent le piège. Bon, je vais tenter de me rationner jusqu'à mon départ pour Monpatelin, vendredi prochain.
Bien que ne bougeant pas de chez moi, je fais tout de même une dépense non-alimentaire dans la journée: 7,20€ de tirages photos sur Mypix. Mais j'en ai besoin pour scrapper, et si je n'avais pas passé cette commande maintenant, je l'aurais juste différée jusqu'au 6 mars. Si c'est un achat vraiment utile, c'est permis.
Par ailleurs, je place une petite série d'annonces sur eBay pour refourguer quelques trucs dont je ne me sers plus.
Jour 2: samedi 7 février
Chouchou bosse aujourd'hui de 14 à 22h, ce qui m'évite la tentation d'aller faire un tour en ville. Au lieu de ça, je reste à la maison à faire du rangement et à commenter comme une folle sur MBDF. C'est toujours ça de gagné.
Jour 3: dimanche 8 février
En me maquillant avant de sortir, je me rends compte que les deux fonds de teint que j'utilise actuellement - un Diorskin et un Lancôme - me vont beaucoup moins bien que le MAC NC20 dont Vivika s'est servie sur moi jeudi. Et que je n'ai pas de rouge à lèvres dans les tons orangés pour aller avec mon fap Henna - un vert bronzé à tomber par terre de sublimitude. Heureusement, le MAC de la Chaussée de Charleroi est fermé le dimanche.
Au retour, pas d'arrêt par la boulangerie de la place Jourdan pour acheter un délice à l'orange: Chouchou a préparé des crêpes pour le goûter, youpi! Cela dit, je ne suis pas certaine que ça revienne moins cher, ni pour le porte-monnaie ni pour les hanches.

Journée de boulot normale; je termine juste quand Chouchou rentre vers 17h. Mais comme nous n'avons pas fait le ménage ce week-end, il faut rattraper ça ce soir, et après avoir récuré la cuisine, je m'attaque à la confection du repas du soir. Je parviens ainsi à repousser toute tentation jusqu'après le dîner, où j'ai l'idée idiote de me rendre sur le site Make-Up Geek pour regarder la dernière vidéo de Marlena. Et voilà: il me FAUT la palette Coastal Scents de 88 fap pour me maquiller moi aussi façon iris. En plus, elle ne coûte quasiment rien: à peine $21.95! Aaaaaaaaargh. De frustration, j'éteins mon ordi et je pars me mettre au lit à 21h30 avec le troisième tome de Millénium. Qui, un petit malheur n'arrivant jamais seul, me plaît beaucoup moins que les précédents.
Jour 5: mardi 10 février
Il serait bon que je passe chez Nias faire un plein d'enveloppes à bulles pour expédier mes futures ventes eBay. En plus, c'est en face du Palais des Thés, donc je pourrais en profiter pour racheter des filtres jetables. Oui mais MAAAAAAAC juste à côté, bordel! Et le temps de merde qui n'encourage pas à sortir. Pour une fois que je me réjouis qu'il pleuve... J'ai reçu les photos de Paris ce midi; je vais donc occuper ma soirée à scrapper.
Jour 6: mercredi 11 février
Aujourd'hui, une épreuve redoutable m'attend: je dois me rendre au Body Shop de la chaussée d'Ixelles afin d'acheter quelques produits de la gamme Musc Blanc pour Kiki. Evidemment, ça me fait passer devant douze mille boutiques cheap dans lesquelles je ne suis même pas censée mettre les pieds. J'avoue - comme je suis en avance pour mon rendez-vous devant l'UGC Toison d'Or avec Chouchou, je rentre néanmoins dans quelques-unes d'entre elles. Je me retiens ainsi d'embarquer plusieurs paires de collants opaques colorés anthracite, prune ou fuchsia chez Veritas, une ceinture en cuir large derrière et fine devant chez Etam, et deux palettes de quatre fap crèmes Hema vendues au prix ridicule de 4,75€ pièce. Chez Kruidtuin, je craque pour le fameux mascara à sourcils transparent Essence que les Françaises "nous" envient: il m'a été chaudement recommandé par plusieurs lectrices de MBDF; je prévoyais d'en faire l'emplette depuis plusieurs semaines, donc on ne peut pas qualifier ça d'achat impulsif; et surtout il ne coûte que... 1,99€ (et puis il n'en reste qu'un seul tube dans le rayon, et on ne sait jamais, des fois qu'ils arrêteraient de le fabriquer juste pour me faire chier...). Tout ça ne remplace néanmoins pas la palette Coastal Scents dont je continue à rêver la nuit.
Jour 7: jeudi 12 février
Je ne sors pas de chez moi. Je surfe sur MBDF en notant au fur et à mesure les produits que je devrai ABSOLUMENT me procurer le mois prochain: pinceaux MUFE ou Coastal Scents (pour amortir les frais de port de la fameuse palette), recharges MAC (apparemment beaucoup moins chères à Londres, et le prix des billets d'Eurostar vient de baisser... mmmh...), ou encore palettes de fap Cargo en édition limitée chez Sephora (qui fait 20% sur tout son site jusqu'à lundi seulement, c'est trop crueeeeeel). Après plus de 37 ans à ignorer les produits de maquillage - exception faite de quelques tentatives désastreuses à l'adolescence -, me voici prise d'une boulimie effrayante d'ombres à paupières. L'avantage, c'est que comme je suis assez monomaniaque, ça me détourne de mes envies de chaussures ou de fournitures de scrap.
jeudi 12 février 2009
"The curious case of Benjamin Button"

Contre toute attente, la réponse est oui.
On m'avait mise en garde à propos de la lenteur du film et de la présence de certaines longueurs dispensables. Mais la lenteur ne me gêne pas quand elle n'est synonyme ni de vacuité ni de mollesse; quant aux longueurs, je n'en ai pas vu une seule. C'est vrai que la narration prend son temps, mais c'est là une des forces de "Benjamin Button": il sait installer son atmosphère et distiller sans se presser les événements marquants de la vie de son héros. Les scènes qui pourraient être perçues comme superflues sont en réalité la chair du film, ce qui habille son squelette ("C'est l'histoire d'un homme qui naît vieux et qui rajeunit jusqu'à devenir un bébé avant sa mort...") et lui donne toute sa substance. Les effets spéciaux sont aussi remarquables que la performance des deux acteurs principaux. Les décors, les costumes, la photographie, tout est sublime. Même une spectatrice archi-difficile comme moi n'a absolument RIEN trouvé à redire à ce film. Au contraire, à l'instar d'un énorme pavé que l'on dévore avec délectation, j'ai été navrée de le voir se terminer. Ca, c'est du grand cinéma comme je l'aime.
mercredi 11 février 2009
The banofee pie conversation
[Statut]James is finishing off the banofee pie so that Lou doesn't have to -- taking one for the team.
Armalite: Such altruism. Allow me to shed a tear of awe.
James: If this were wartime, they'd give me a medal.
Armalite: Inspired by your example, I'm about to force myself to eat the last piece of cheesecake sadly sitting in the fridge. Let it not be said that food goes to waste in this house.
James: It's important to be thrifty in these difficult times.
Gemme: Tu t'es trouvé un fournisseur d'excuses bidons, Arma ?
James: It's a co-dependent relationship. And they're not "bidons" excuses, they're perfectly valid.
Armalite: *through a mouthful of cheesecake* Sorry miss, my french is not so good and I don't understand what you're talking about.
Gemme: Ben tiens !! I said, you have found a new dealer of phony excuses ? And sorry for my English.
James: I understood perfectly. Armalite's French is appalling, though.
Armalite: I'm sorry, I can't hear anything, all this cream must be blocking my eardrums.
James: Try using a spoon instead of burying your face in it.
Gillian: Burying your face in it is the *only* way to eat cake!!
Armalite: Thank you, lady whom I don't know but who obviously knows how to live!
Gillian: We will have to meet! But I maintain you're not eating cake if you've not got frosting in your ears :) James might be too serious to realise these things . . .
James: I'd advise you, Gillian and Armalite, not to get together. The world couldn't take it. And I'd especially advise you not to set up a patisserie shop together.
Etc etc.
Une petite chaîne pour rats de bibliothèque
Marque-page! Je déteste abîmer mes bouquins, et beaucoup de librairies bruxelloises donnent des marque-pages en cadeau à chaque achat, si bien que j'en ai toute une collection.
As-tu déjà reçu un livre en cadeau ?
Pas souvent, car mon entourage sait que je suis difficile. Le dernier, me semble-t-il, était un superbe bouquin consacré à Audrey Hepburn, offert par les VIP pour mes 36 ans. Sinon, au début de notre histoire, Chouchou m'offrait de la littérature et des recueils de photos érotiques, mais je lui ai fait comprendre que ça n'allait pas tarder à devenir lassant.
Lis-tu dans ton bain ?
Jamais, la position est trop inconfortable et j'aurais peur de mouiller le bouquin.
As-tu déjà pensé à écrire un livre ?
Quand j'étais petite, je voulais être écrivain (ou danseuse, mais il est vite apparu que mon physique en bouteille d'Orangina et mon incapacité à enchaîner plus de deux pirouettes convenables allaient constituer de sérieux obstacles). Puis je suis devenue, sinon grande, du moins adulte, et je me suis mise à bosser dans l'édition. Et je n'ai plus jamais sérieusement envisagé d'écrire un bouquin, pour des raisons que je développerai dans un post ultérieur. Par contre, qu'est-ce que les gens peuvent me le demander souvent! C'est la deuxième question qui m'énerve le plus après "Mais pourquoi tu ne veux pas d'enfants?".
Que penses-tu des séries de plusieurs tomes ?
Si la série a été conçue dès le début pour compter plusieurs tomes et que l'auteur a visiblement prévu l'évolution de son histoire dès le début (comme JK Rowling avec "Harry Potter", par exemple), ça peut être bien. Quand on aime un univers et des personnages, on est toujours content de pouvoir les retrouver. Mais assez souvent, les séries qui se prolongent pour des raisons purement commerciales finissent par décevoir. "Les Annales du Disque-Monde" de Terry Pratchett, par exemple, ont arrêté de me faire mourir de rire depuis au moins dix tomes.
As-tu un livre culte ?
Un seul? Non. Il y a quelques années, j'avais établi deux listes de mon Top 10 en littérature générale et en fantasy, et la sélection avait déjà été un crève-coeur. Mais le livre qui m'a fait la plus forte impression quand je l'ai découvert est sans aucun doute "Notre prison est un royaume" de Gilbert Cesbron.
Aimes-tu relire ?
Non, de la même façon que je n'aime pas revoir les films que j'ai adorés. Je trouve que l'émotion n'est jamais la même la deuxième fois.
Rencontrer ou pas les auteurs des livres que l’on a aimé ?
Ca peut être sympa à condition d'avoir réellement le temps de parler quelques minutes avec eux pour leur demander des précisions sur leur oeuvre ou leur dire ce qu'elle nous a apporté. En tout cas, si j'étais auteur, j'adorerais rencontrer mes lecteurs.
Aimes-tu parler de tes lectures ?
Ce n'est pas toujours facile d'expliquer pourquoi on a trouvé tel ou tel livre génial. Je m'y essaie parfois sur ce blog, ou quand je recommande des bouquins à des gens de mon entourage.
Comment choisis-tu tes livres ?
Ca peut être à cause d'une critique j'ai lue dans un magazine, d'une couverture qui a accroché mon regard sur une table de librairie (dans ce cas je jette un coup d'oeil à la quatrième de couv' et à l'intérieur pour voir si le texte est susceptible de me plaire), ou de l'auteur dont j'ai aimé les bouquins précédents.
Une lecture inavouable ?
Il y a quelques années, j'ai eu une énorme période chick lit' avant que le phénomène débarque en France. Je pense que ce sont les bouquins avec lesquels j'ai le plus perdu mon temps, au sens où ils ne m'ont rien apporté (enfin certains étaient quand même très divertissants, ce qui me suffit, mais la plupart... Misère.) Sinon, j'aime bien un certain nombre de trucs a priori destinés à un public dont je pourrais être la mère: les shôjo manga, des séries comme "Twilight"...
Des endroits préférés pour lire ?
Dans mon lit.
Un livre idéal pour toi serait ?
La perfection n'existe pas, en littérature comme ailleurs, et c'est tant mieux car il n'y aurait plus rien à faire ou à lire ensuite.
Télé, jeux vidéo ou livres ?
Livres, évidemment! Je n'ai même pas la télé à Bruxelles et la regarde très peu à Monpatelin. Quant aux jeux vidéo, ça va cinq minutes, sans plus.
Lire et manger ?
Jamais! Ce n'est pas pratique et ça risquerait d'abîmer mes précieux bouquins. Eventuellement, je peux grignoter en feuilletant un magazine, mais c'est tout.
Lecture en musique, en silence ou peu importe ?
En silence. Pour lire comme pour bosser, le bruit me dérange profondément.
Livre électronique ?
Uuuurgh. Jamais. J'aime trop l'objet-livre et le contact du papier.
Le livre te tombe des mains, aller jusqu’au bout ?
Je me suis longtemps forcée à terminer tout bouquin entamé, avant de réaliser que c'était idiot de perdre mon temps de la sorte. Ces jours-ci, si je n'accroche pas, je laisse tomber et je me débarrasse très vite du livre en question en le refourguant à une bouquinerie.
Es-tu pour le partage des livres ou préfères-tu une bibliothèque séparée de la personne avec qui tu vis ?
Ma bibliothèque occupe toute une pièce de mon appartement à Monpatelin. A Bruxelles, je n'en garde aucun par manque de place; nous n'avons que ceux de Chouchou (et ceux que je suis en train de lire ou qui attendent d'être lus).
As-tu des livres dédicacés ?
Oui, des romans et aussi des bandes dessinées.
Tu lis quoi en ce moment ?
Le troisième tome de Millénium, "Three men in a boat" de Jerome K. Jerome, "Me in my bag" qui répertorie cent "portraits de sacs" et "L'art des listes" de Dominique Loreau.
mardi 10 février 2009
People in love
Et malgré ça, j'ai passé deux jours merveilleux, comme chaque fois que je suis avec lui.
lundi 9 février 2009
Cupcakes & Co
- la gentillesse de la vendeuse.
- la variété des parfums proposés, parmi lesquels un carrot cake et un cheesecake SANS SPECULOOS!
- le thé vert bio pris pour accompagner ma collation: il était délicieux.
- les prix raisonnables: 4,5€ un bagel au sésame garni de mozzarella et de tomates séchées, 3,5€ le cupcake.
Je n'ai pas aimé:
- l'emplacement: la boutique est un perdue dans une rue relativement pourrie, assez loin de la station de métro la plus proche.
- l'exiguïté de la boutique: une seule petite table et un comptoir le long de la vitrine, et surtout pas de toilettes pour la clientèle.
Je recommande?
Oui, pour qui a le courage de se traîner jusque là ou se trouve déjà dans le quartier. A défaut, il paraît que les créatrices viennent d'ouvrir un corner aux Galeries Lafayette Haussman.
Cupcakes & Co, 25 rue de la forge royale, 75011 Paris
Métro Faidherbe-Chaligny
Site internet
Exposition Miwa Nishimura à l'Espace Icare

- l'entrée gratuite.
- les très jolies photos à l'atmosphère féérique: pour une fois que Photoshop est utilisé intelligemment, afin de produire des images hyper léchées et vraiment différentes!
Je n'ai pas aimé:
- la grosse demi-heure de métro nécessaire pour atteindre Issy les Moulineaux depuis le centre de Paris.
- le trop petit nombre de clichés exposés: à peine une vingtaine.
Je recommande?
Non, à moins que vous soyez déjà dans le coin pour autre chose. Passer plus d'une heure dans les transports en commun pour visiter une expo dont on fait le tour en dix minutes, c'est rageant. Allez plutôt admirer à loisirs les photos de l'artiste (toutes celles de l'expo + des tas d'autres) sur son site internet.
Exposition Niwa Nishimura, jusqu'au 19 février
Espace Icare, 31 bd Gambetta, Issy-les-Moulineaux
Métro Corentin Celton.
dimanche 8 février 2009
Exposition féline à Tour & Taxis

Mais j'ai commencé mon fameux "mois sans achats" avant-hier,
alors, ça n'aurait pas été très raisonnable de claquer 750€ dans une peluche vivante,
si craquante soit-elle...
Une année d'auto-portraits: semaine 6
samedi 7 février 2009
Atelier teints peaux blanches au MAC Abbesses
Ma première impression négative n'a toutefois pas duré. Vivika s'était peut-être remaquillée un peu hâtivement après sa pause déjeuner, et de toute évidence nous ne partagions pas les mêmes goûts en matière de fard à joues, mais je n'ai pas tardé à m'apercevoir que 1/ elle connaissait parfaitement toutes les techniques et la gamme des produits MAC 2/ elle était très pédagogue et capable d'adapter ses conseils au style de sa cliente.
Grâce à elle, j'ai appris pourquoi il vaut mieux étaler le fond de teint au pinceau plutôt qu'avec les doigts: essentiellement, parce que c'est un outil plus précis qui permet de mieux fignoler les endroits délicats comme la racine des cheveux ou les ailes du nez.
J'ai aussi découvert que contrairement à ce que je croyais, la peau de mon visage n'était pas grasse, voire même qu'elle présentait quelques signes de sécheresse sur les joues. Vivika m'a conseillé, à l'avenir, de ne plus utiliser mes masques à l'argile que sur ma zone T. Je pensais pouvoir me passer de base sous mon fond de teint mais avoir besoin d'une poudre matifiante par-dessus; Vivika m'a détrompée: c'était tout l'inverse.
Enfin, en arrivant sur la question du blush (que, rien à faire, je ne peux pas me résoudre à poser comme elle préconise, c'est-à-dire sur le dessus de la pommette en étirant vers les tempes), j'ai réalisé que depuis toujours je faisais un mauvais usage du mien: je m'en servais dans le seul but de "creuser" mes joues trop rondes à mon goût. Pour ça, Vivika m'a montré un truc beaucoup plus efficace et au rendu merveilleusement naturel: l'utilisation d'un deuxième fond de teint un poil plus foncé que la peau, posé le long de l'os de la pommette et soigneusement blendé avec l'autre. Le résultat était hyper subtil et faisait vraiment un monde de différence.
Pour finir, et même si ce n'était pas l'objet de cette leçon, Vivika a démaquillé le coin de mes yeux (je m'étais fait un halo gris qui partait en trait remontant au coin externe des paupières) et m'a montré une autre façon de les "étirer" pour leur donner l'air moins rapprochés. Je ne suis pas certaine d'arriver à reproduire son geste avec le pinceau, mais j'essaierai sûrement, même si le résultat était un peu plus voyant que mon maquillage habituel.
Pour résumer, je suis absolument ravie de cette expérience. J'ai appris beaucoup de choses que je suis très pressée de mettre en pratique! Merci à Hélène, à Christian et à Vivika pour ce moment aussi agréable qu'instructif.
Mama Shelter
J'ai aimé:
- le prix: à partir de 79€ la chambre double; quand nous avons réservé la nôtre, le tarif le plus bas qui restait était 119€. Ce qui reste super honnête pour Paris et pour la prestation que nous avons eue en échange.
- la déco: pas vraiment funky comme à l'Hôtel Fox ni glamour comme à l'Hôtel Amour, mais le côté peinture noire + béton brut + acier donne étonnamment bien sur les photos...
- le confort: un vrait lit super confortable, une douche à deux places, un iMac et le wifi gratuit dans la chambre. Bref, le bonheur.
- le service: le personnel de l'accueil est souriant et serviable.
- le petit plus: les produits Kiehl's dans la salle de bain (je suis une grande fan, mais n'en achète jamais parce que je les trouve trop chers).
- l'emplacement: un quart d'heure à pied pour rejoindre la station de métro la plus proche (Alexandre Dumas sur la 2 ou Gambetta sur la 3), et un quartier pas super rassurant quand on rentre le soir après minuit. En repartant, nous nous sommes néanmoins aperçus que le bus 76, qui arrive du Pont-Neuf via Châtelet et Bastille, passe juste devant l'hôtel.
- le manque de lumière: notre chambre située à l'angle du bâtiment n'avait que deux minuscules fenêtres, et tout l'éclairage électrique était fourni par des veilleuses. J'aurais apprécié un plafonnier qui permette par exemple de lire sans se ruiner la vue.
- le prix du petit déj: à 20€ par personne, il était sûrement génial, mais nous avons préféré nous contenter des viennoiseries d'une boulangerie voisine.
Je recommande?
Oui.
Mama Shelter, 109 rue de Bagnolet, 75020 PARIS
Réservation possible sur leur site internet.
vendredi 6 février 2009
Dita Von Teese au Crazy Horse

J'ai aimé:
- le surclassement en catégorie diamant, qui nous a valu de nous retrouver au beau milieu du premier rang! A certains moments du spectacle, moins de deux mètres séparaient le nez de Chouchou des fesses frétillantes de Dita. Autant dire qu'il était très... ému.
- la plupart des numéros, très recherchés dans la mise en scène et allant du very cute ("I'm just a good girl") au super athlétique ("Jungle Fever" ou la roue allemande) en passant par le franchement bizarre ("Upside Down", les jambes sans corps, le flot de lumière verte). En bonus, un numéro comique de claquettes exécuté par deux danseurs chauves habillés en garçons de café: gni?
- Dita, of course: absolument parfaite de la racine de ses cheveux savamment brushés jusqu'au bout de ses orteils manucurés. Pas le moindre détail de son apparence n'est laissé au hasard; le moindre de ses gestes, la plus petite de ses moues sont calculés au millimètre près. Ca donne des prestations renversantes de sexytude rétro. Cette fille exsude le charisme et le perfectionnisme par chacun de ses pores. Nous sommes ressortis du Crazy encore plus fans que nous n'y étions entrés.
- les escarpins Louboutin des danseuses - même si, étant donnée la vigueur de leurs coups de pied, j'ai passé la soirée à attendre le moment où une de leurs chaussures volerait et où son talon de 12 cm pointu comme un stylet viendrait me crever un oeil.
- le public, plus jeune et plus féminin que je ne l'aurais cru.
- le champagne, qui avait le bon goût d'être du brut (la seule sorte que j'aime).
Je n'ai pas aimé:
- les previews sur internet annonçaient quatre numéros de Dita dont trois inédits plus le classique "Bain noir"; nous n'avons eu droit qu'à deux inédits ("Lazy" et "Tees'ing") plus le Bain.
- l'interdiction de prendre des photos même sans flash - un grand classique, mais d'autant plus rageant que l'on bénéficie d'un point de vue imprenable!
Je recommande?
OUI, OUI, OUI! Ca fait vingt-quatre heures que je chantonne "Zou-bi-zou-bi-zou", et je crois que je ne suis pas prête de m'arrêter.
Dita von Teese se produit au Crazy Horse jusqu'au 15 février; réservations sur le site du cabaret.